Troishors-la-loi attaquent un mystĂ©rieux inconnu, surnommĂ© «Hombre», dans une gare perdue de l'Ouest amĂ©ricain. Mais l'homme rĂ©ussit Ă  les Ă©liminer. Il se met ensuite Ă  jouer un air lancinant sur son harmonica. Pendant ce temps, le fermier McBain prĂ©pare une grande fĂȘte en l'honneur de Jill, la ravissante fille de saloon qu'il vient d'Ă©pouser. C'est alors que, sur ordre de Ca y est, j'ai terminĂ© mon cycle Sergio Leone. Ca a un cĂŽtĂ© dĂ©primant d'avoir dĂ©jĂ  fini mais d'un autre cĂŽtĂ©, ça m'a permis de dĂ©couvrir un genre cinĂ©matographique complĂštement jubilatoire et notamment 7 films que je prendrai plaisir Ă  regarder des dizaines de fois. C'est certainement le meilleur moyen de savoir si un film nous a rĂ©ellement plu d'ailleurs. Mais une fois le film terminĂ©, on n'a qu'une envie c'est de se le refaire. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest c'est la classe par excellence, c'est la puissance musicale, la jubilation contemplative et la splendeur du non-dialogue. Ce film est un chef d'oeuvre Ă  tous les niveaux et s'avĂšre ĂȘtre le genre d'expĂ©riences que j'aime savourer. L'un des rares objets cinĂ©matographiques Ă  imposer au spectateur des scĂšnes Ă  la fois extrĂȘmement longues et extrĂȘmement rĂ©jouissantes. C'est vraiment difficile d'expliquer pourquoi des scĂšnes trĂšs longues comme l'attente du train au dĂ©but avec la mouche infernale sont si plaisantes Ă  regarder, je crois que je ne le sais pas moi-mĂȘme. Je me suis juste senti Ă  fond dedans, impregnĂ© par l'ambiance et impressionnĂ© Ă©galement par la reconstitution de cette Ă©poque. Je pense qu'avec de tels films, Leone a bien saisi l'essence du western en nous montrant des hommes crasseux, agissant pour leur propre compte, et Ă©voluant dans des dĂ©cors sales et poussiĂ©reux mais tellement rĂ©alistes. Les paysages sont proprement hallucinants, on a vraiment l'impression de se retrouver dans le far-west avec ces grandes Ă©tendues dĂ©sertiques, ces canyons. Certaines scĂšnes sont visuellement Ă  tomber par terre, d'autant que Sergio Leone ne filme pas avec ses pieds. La rĂ©alisation et la mise en scĂšne sont prodigieuses, et on savoure les plans larges comme les gros plans, les zooms, bref les plans sont d'une virtuositĂ© Ă©blouissante. Je savoure Ă©galement les jolies prises de vue oĂč un protagoniste se trouve au premier-plan et regarde d'autres personnages en arriĂšre-plan. C'est un peu une spĂ©cialitĂ© chez Leone si je ne m'abuse notamment pour les scĂšnes de duel, et ce genre de plans complĂštement fous ne se trouvent quasiment nulle part ailleurs. Ou alors, si c'est le cas, je veux bien savoir oĂč car ça m'intĂ©resse ! Encore une fois, Sergio Leone nous offre des sĂ©quences totalement inoubliables par le biais d'Ennio Morricone qui signe l'une des BO les plus jouissives du cinĂ©ma. Outre le duel final qui m'a encore laissĂ© la mĂąchoire au sol, j'ai Ă©tĂ© saisi par la premiĂšre apparition d'Henry Fonda avec le massacre de la famille Ă  Sweetwater. Cette classe impressionnante qu'ont les 5 hommes en apparaissant derriĂšre les arbres, avec en fond la musique frissonnante de l'harmonica, c'est du pur bonheur. Une des plus belles scĂšnes que j'ai vu dans ma vie, incontestablement. Du pur gĂ©nie. Certainement l'un des plus beaux morceaux de Morricone avec des mouvements et positionnements de camĂ©ra tout simplement somptueux la camĂ©ra qui tourne autour d'Henry Fonda pour voir son visage pour la premiĂšre fois "La classe", l'Ă©norme classe, c'est le mot qui me semble ĂȘtre le plus proche de ce qui me passe par la tĂȘte quand je vois de telles scĂšnes. Qui plus est, dans Il Ă©tait une fois dans l'Ouest la plupart des protagonistes ne sont pas de si gros enfoirĂ©s que ça, Ă  part Ă©videmment Frank qui n'hĂ©site pas Ă  dĂ©glinguer des enfants, mĂȘme de la maniĂšre la plus sadique qui soit. Mais pour Cheyenne comme pour l'Homme Ă  l'harmonica, il y a vraiment un sentiment de bontĂ© qui les traverse, visiblement notamment Ă  l'Ă©gard de Jill McBian - jouĂ©e par Claudia Cardinale que je ne connaissais pas. Qui plus est, dans cet univers presque exclusivement masculin et viril il se trouve que Jill a un rĂŽle plus qu'important et absolument pas cruche comme on pourrait s'y attendre. Charles Bronson a une dĂ©gaine impressionnante, une vraie prĂ©sence, une belle stature qui fait effet tout au long du film. Son regard et son visage marquĂ© alliĂ©s Ă  l'instrument qui le caractĂ©rise l'harmonica lui donnent une dimension presque plus forte que celle de Clint Eastwood dans l'autre trilogie. Qui plus est, contrairement Ă  l'homme sans nom de la trilogie du dollar, le personnage de Bronson nous dĂ©voile un peu de son passĂ©, ce qui est un lĂ©ger dĂ©but dans l'Ă©volution Leonienne jusqu'Ă  Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique et l'apogĂ©e du flashback. Jason Robards a Ă©galement un regard, une classe qui donne Ă  son personnage un caractĂšre marquant. En conclusion, le film est brillant comme je m'y attendais. Il a comblĂ© toutes mes attentes pendant presque 3 heures et je n'ai carrĂ©ment pas vu le temps passer. Inoubliable et culte ! Voussouhaitez acheter la photographie d'art "Les acteurs du film Il Ă©tait une fois dans l Ouest", rĂ©alisĂ©e par l'artiste Collection Christophel. Cette photo d'art est disponible Ă  la vente numĂ©rotĂ©e avec un cadre ou en tableau sur aluminium. ArtPhotoLimited est la galerie photo en ligne de rĂ©fĂ©rence sur l'achat et la vente de photographies d’art en edition limitĂ©e. Il Ă©tait une fois dans lÊčOuest, C'era una volta il West, est film italo-amĂ©ricain de Sergio Leone sorti en 1968, emblĂ©matique du rĂ©alisateur italien. Ses codes artistiques rĂ©volutionnent littĂ©ralement le beautĂ© des images, ses personnages hiĂ©ratiques et surtout la musique dÊčEnnio Morricone en font un film incontournable, quasiment Leone traverse le western avec lÊčĂ©lĂ©gance dÊčun prĂ©lat italien, y ajoute la bouffonnerie de la Comedia del Arte et lÊčƓil de dĂ©tourne les codes du bon, de la brute, du bandit, du fermier, de lÊčĂ©leveur, du promoteur, de la femme qui veut se refaire une pose sur lÊčAmĂ©rique et la conquĂȘte de lÊčOuest le regard dÊčun europĂ©en qui adore les histoires de cowboys et dÊčindiens. Au centre de ce film, il met la rivalitĂ© des intĂ©rĂȘts pour lÊčappropriation des chemin de fer, le progrĂšs va bientĂŽt passer par lĂ . Et ça dĂ©fouraille Ă  tout va sous un soleil de Cardinale tient dans le film le seul rĂŽle fĂ©minin du Ă  elle Jason Robards, Henry Fonda et Charles Bronson. En Europe, le film fait un pas aux Etats-Unis oĂč il est amputĂ© de nombreuses scĂšnes. Peut-ĂȘtre quÊčil est trop europĂ©en comme western Allez dans Travelling, nous galopons vers lÊčOuest en tentant de piocher quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses. Laissons-nous emporter par lÊčunivers de Sergio Leone, par lÊčharmonica, par la beautĂ© des paysages, par le regard de Charles Bronson et la mĂ©chancetĂ© dÊčHenri Morricone en 1988 sur la RTSHommage Ă  l'immense compositeur italien Ennio Morricone dĂ©cĂ©dĂ© Ă  91 ans. En 1988, il Ă©tait de passage dans l'Ă©mission Bonsoir pour une longue interview remplie d'anecdotes personnelles et professionnelles. Il y raconte par exemple sa collaboration avec son ami Sergio Leone pour les films "il Ă©tait une fois dans l'ouest" et "il Ă©tait une fois en AmĂ©rique".Le rĂ©alisateur Sergio LEONE parle du rĂŽle de la musique dans ses films. Puis Ennio MORRICONE en italien expose sa thĂ©orie de la musique de film et parle de sa collaboration avec Sergio Sergio Leone sur "Il Ă©tait une fois dans l'Ouest"TĂ©lĂ©Midi du Sergio Leone et sa trilogieInterview de Sergio LEONE par François CHATEL. Il parle du film "Il Ă©tait une fois la rĂ©volution" qui fera partie d'une trilogie. Le 3Ăšme volet sera "Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique" se dĂ©roulant au Mexique. Culture IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'era una volta il West, Sergio Leone, 1968 Sur le mĂȘme sujet
IlÉtait une Fois dans l'Ouest. RĂ©alisĂ© par Sergio Leone, ce western Ă©pique a rĂ©tabli le genre, et est encore l'un des plus grands films artistiques de tous les temps. Henri Fonda joue le rĂŽle de Frank, un meurtrier psychopathe impitoyable qui n'Ă©prouve aucun remord, mĂȘme aprĂšs avoir anĂ©anti la famille entiĂšre de Mme McBain (Claudia
Film de lĂ©gende, chef d’Ɠuvre du cinĂ©ma de genre western, Il Ă©tait une fois dans l’Ouest » titre original C’era una volta il West est un western italo-amĂ©ricain de Sergio Leone rĂ©alisĂ© en 1968 et sorti en salle en Italie la mĂȘme annĂ©e et en 1969 dans le reste du monde. L’action du film se passe lors de la conquĂȘte de l’Ouest amĂ©ricain et Ă©voque la rivalitĂ© des intĂ©rĂȘts pour l’appropriation des terres que traverse la construction du chemin de fer. Sa particularitĂ© rĂ©side dans la mise en scĂšne de diffĂ©rents personnages reprĂ©sentatifs des westerns classiques amĂ©ricains pour mieux les film dĂ©crit deux conflits se dĂ©roulant Ă  Flagstone, une ville fictive de l’Ouest amĂ©ricain, avec la lutte autour de l’arrivĂ©e du chemin de fer pour la ville et une vengeance d’un homme contre un tueur froid et sanguinaire interprĂ©tĂ© par Henry Fonda. On y retrouve l’actrice Claudia Cardinale qui hĂ©rite du rĂŽle d’une jeune veuve au grand cƓur, c’est le seul personnage fĂ©minin du film de Leone et pour lequel il a une attention particuliĂšre et centrale. Henry Fonda, acteur amĂ©ricain et star renommĂ©e pour ses rĂŽles de hĂ©ros, y campe pour la premiĂšre fois un tueur sans scrupules embauchĂ© par le patron du chemin de fer pour Ă©liminer les obstacles susceptibles de venir contrecarrer son projet et Charles Bronson interprĂšte un mystĂ©rieux vengeur anonyme et taciturne. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest » est considĂ©rĂ© comme l’un des plus grands films du cinĂ©ma mondial, l’un des plus influents dans le genre western. Il constitue une Ɠuvre classique et fondatrice du genre qui sera par la suite appelĂ© le western spaghetti. Le tournage s’est dĂ©roulĂ© d’avril Ă  aoĂ»t 1968 aux États-Unis, en Espagne Andalousie et en Italie. Pour les scĂšnes extĂ©rieures, le film a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  Monument Valley en Arizona, dans la rĂ©gion de Moab dans l’Utah ainsi qu’en Andalousie. L’Andalousie, et son dĂ©sert de Tabernas, est depuis 1963 trĂšs prisĂ©e par Sergio Leone, initiateur du genre western spaghetti. AprĂšs avoir parcouru le Nouveau-Mexique, l’Arizona, l’Utah, il sĂ©lectionne dĂ©finitivement ce site et cette rĂ©gion pour ses dĂ©cors naturels similaires Ă  ceux de l’Arizona et de surcroĂźt, vierges de toute implication humaine et la lumiĂšre si belle et puissante pour les prises de vues. Ainsi, pour les besoins du film, Sergio Leone fait construire la ville de Flagstone au sud de Guadix, prĂšs de La Calahorra. La gare de Cattle Corner oĂč se dĂ©roulent les premiĂšres quatorze minutes du film sans aucun dialogue est situĂ©e Ă  la sortie sud de Guadix. La demeure des Mac Bain, Sweetwater, a Ă©tĂ© bĂątie par Carlo Simi, chef dĂ©corateur de Sergio Leone et non loin de Tabernas et des dĂ©cors construits pour la trilogie du Dollar en 1963. La maison McBain existe toujours aujourd’hui, prĂšs de Tabernas. Par la suite, ces dĂ©cors naturels et constructions typiques de l’ouest amĂ©ricain, seront repris et utilisĂ©s dans de nombreuses productions. Les dĂ©cors de Fort Bravo Ă©tant le plus imposant et utilisĂ©, depuis 2010, dans le cadre de l’aventure immersive exclusive l’Ultime Western. Dans la longue et mythique scĂšne d’ouverture du film, un homme, joueur d’harmonica, arrive en train, dans une gare au milieu du dĂ©sert. Trois tueurs, vĂȘtus de cache-poussiĂšre, sont envoyĂ©s par le bandit Frank pour l’attendre sous la chaleur torride. La sĂ©quence se prolonge pendant l’arrivĂ©e du train, filmĂ©e de trĂšs loin et, quand le train s’éloigne, le joueur d’harmonica et les tueurs se font face. AprĂšs un duel de regards silencieux, le joueur d’harmonica abat les trois hommes avec son revolver. Cette scĂšne incontournable est devenue l’un des emblĂšme de la rĂ©alisation Ă  la Sergio Leone, le tout servi par la musique grandiose d’Ennio Morricone.
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Fichedétaillée de Il était une fois dans l'Ouest (Combo Blu-ray + DVD) - Blu-ray réalisé par Sergio Leone et avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale, Jason Robards Jr., Gabriele Ferzetti, Paolo Stoppa, Woody Strode, Frank Wolff. Un homme à l'harmonica poursuit inlassablement Frank, un tueur sans pitié aux yeux bleus à la solde du patron des chemins de

Il Ă©tait une fois dans l’ouest Italie, États-Unis 1968 Titre original C’era una volta il West RĂ©alisation Sergio Leone ScĂ©nario Bertolucci, Argento, Leone, Donati Acteurs Claudia Cardinale, Charles Bronson, Henry Fonda Distribution Splendor Films DurĂ©e 2h45 Genre Western Date de sortie cinĂ©ma 27 aoĂ»t 1969 5/5 L’exposition Sergio Leone Ă  la CinĂ©mathĂšque Française a ouvert ses portes ce mercredi 10 octobre. Une exposition qui n’est pas seulement l’occasion de se plonger dans la vie du cinĂ©aste italien ou d’acheter une rĂ©plique du poncho de Clint Eastwood Ă  la librairie de la fondation, mais aussi de voir ou revoir sur grand Ă©cran son Ɠuvre. Une Ɠuvre qui compte seulement une poignĂ©e de longs-mĂ©trages, mais plusieurs chefs-d’Ɠuvre 
 Qu’est-ce qui n’a pas encore Ă©tĂ© dit sur Il Ă©tait une fois dans l’ouest ? Monolithe du cinĂ©ma, allant jusqu’à symboliser le genre auquel il rend hommage, le quatriĂšme et dernier western de Sergio Leone fĂȘte ses cinquante ans. A l’instar d’un autre long-mĂ©trage cinquantenaire cette annĂ©e, 2001 l’odyssĂ©e de l’espace, il n’a pas pris une ride, et semble gravĂ© pour l’éternitĂ© dans le marbre dans grands Ɠuvres. Revoir Il Ă©tait une fois dans l’ouest, sur grand Ă©cran qui plus est, c’est tout comme le film de Kubrick se trouver encore surpris par un film qu’on pensait pourtant connaĂźtre. Le considĂ©rer comme assez classique dans une pĂ©riode contestataire serait peut-ĂȘtre un raccourci trop facile. Il raconte certes un des grands mythes fondateurs, si ce n’est le grand mythe fondateur des Etats-Unis celui du chemin de fer qui repousse toujours plus les frontiĂšres, s’enfonçant dans l’ouest lointain pour atteindre l’ocĂ©an. Pour autant, pas de glorification facile dans l’impression de la lĂ©gende la DestinĂ©e Manifeste n’est pas l’Ɠuvre de courageux soldats / fermiers luttant pour la civilisation », mais celle de personnages de mauvaise vie. MĂȘme la pourtant rayonnante Jill, incarnĂ©e par Claudia Cardinale, est souvent rappelĂ©e Ă  sa condition de prostituĂ©e de la Nouvelle-OrlĂ©ans par ceux qui s’opposent Ă  elle – ce qui ne l’empĂȘchera pas de s’imposer comme le plus fort protagoniste du film. Plus que des personnages, ceux qu’on croise dans Il Ă©tait une fois dans l’ouest – comme dans les autres films de Leone – sont de vĂ©ritables gueules », des hommes parfois affreux, parfois sales, parfois mĂ©chants. Ce qui n’empĂȘche pas Sergio Leone de leur vouer une certaine admiration au final, le plus mauvais bougre du rĂ©cit, c’est l’homme en apparence le plus respectable. Un entrepreneur qui rĂȘve de voir l’ocĂ©an, et que le cinĂ©aste semble ravi de faire expier dans une flaque de boue. Chose que l’auteur de ces lignes n’avait jamais remarquĂ©, pourtant flagrante on retrouve au cƓur d’il Ă©tait une fois dans l’ouest un bon Harmonica / Charles Bronson, une brute Cheyenne / Jason Robards, et un truand Frank / Henry Fonda, avec en plus un personnage auquel de tout tourne – Jill. Si, au contraire du film prĂ©cĂ©dent, chacun reste dans sa catĂ©gorie, les protagonistes sont pourtant encore plus attachants. L’humanitĂ© de Cheyenne en particulier frappe le spectateur en apparence le moins respectable, l’évolution de sa relation avec Harmonica et Jill est poignante. L’emploi d’Henry Fonda, terrifiant et fascinant Ă  la fois, nous rappelle aussi que le film est parcouru d’innombrables rĂ©fĂ©rences. Il Ă©tait une fois dans l’ouest est en effet conçu comme un grand hommage au genre prĂ©fĂ©rĂ© de Sergio Leone, Ă©laborĂ© Ă  huit mains par – excusez du peu ! – Leone, Bernardo Bertolucci, Dario Argento et Sergio Donati. Enfin, Harmonica, homme sans nom, aurait sĂ»rement pu ĂȘtre jouĂ© par Clint Eastwood, mais le fait qu’il soit campĂ© par Charles Bronson permet au film de se dĂ©tacher de la trilogie du dollar » bien que les trois films n’aient pas vraiment de lien autre que l’archĂ©type du Man with no name et de ses acteurs, s’affirmant comme un bloc indĂ©passable. Tout le reste, il semble presque inutile de le rappeler. Visuellement, on atteint des sommets, mĂȘlant plans cadrĂ©s Ă  la perfection et photo au diapason incroyable de voir Ă  quel point les yeux bleus d’Henry Fonda ressortent, entre mille exemples regret minime dommage que la copie prĂ©sentĂ©e Ă  la cinĂ©mathĂšque soit numĂ©rique, et non pas argentique ! Il est intĂ©ressant de se rendre compte qu’un film Ă©tabli depuis 50 ans comme une rĂ©fĂ©rence visuelle est lui-mĂȘme nourri de rĂ©fĂ©rences, comme expliquĂ© prĂ©cĂ©demment pour l’aspect scĂ©naristique. Si par exemple le point de vue subjectif partant d’un cercueil est maintes fois repris chez Tarantino pour citer le plus cĂ©lĂ©brĂ©, Leone rend plusieurs fois hommage au cĂ©lĂšbre plan de la porte » dans La prisonniĂšre du dĂ©sert lors des premiĂšres images d’une introduction lĂ©gendaire, mais aussi lors de l’assassinat de la famille McBain. Enfin, musicalement, il s’agit bien entendu d’un vĂ©ritable caviar auditif, et la musique d’Ennio Morricone a beau avoir Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ©e dans les contextes les plus incongrus, de la publicitĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision, chaque scĂšne oĂč retenti l’harmonica ou le thĂšme principal provoquera des frissons, mĂȘme chez le moins rĂ©ceptif des spectateurs en tout cas, on l’espĂšre ! Il Ă©tait une fois dans l’ouest indĂ©modable fresque, qui telle une locomotive semble avancer sans s’arrĂȘter pour trois heures qui passent comme un songe. Sergio Leone joue avec le temps, le ralentit et l’accĂ©lĂšre, pour en fin de compte s’inscrire dans l’Histoire tout en narrant celle d’un mythe. Un mythe parfois comique et parfois tragique, magnifique rĂ©cit qui laisse derriĂšre lui une trace indĂ©lĂ©bile, et quelques notes d’harmonica 


RevoirIl Ă©tait une fois dans l’Ouest (1968) en salle de cinĂ©ma*, sur grand Ă©cran, procure un immense plaisir. Plaisir du scope, d’un cinĂ©ma de rĂȘve, et du rĂȘve d’un cinĂ©ma qui se
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Once Upon a TimeWestern MoviesVintage WesternONCE UPON A TIME IN THE WEST CLAUDIA CARDINALE 8X10 PHOTO E1075 eBayMcbainClaudeBeautiful ActressesMonicaJillPremiereClaudia Cardinale Once Upon a Time in the WestQuentin TarantinoGangster FilmsClaudia Cardinale as Jill McBain in Once Upon a Time in the West 1969 ...Vintage BeautyFrank ZappaMost Popular PeopleClaudia Cardinale - Page 6Western CostumesCLAUDIA CARDINALE ONCE UPON A TIME IN THE WEST 1969 VINTAGE LOBBY CARD 2 eBaySoundtrackFilmMost BeautifulBeautiful WomenBeautiful ThingsBeauty PageantTimeless BeautyPicture of Claudia CardinaleCarneDer LeopardWoman MovieOld Hollywood GlamourClaudia Cardinale in Once Upon a Time in the West 1964Martin Csontofalszkiil Ă©tait une fois dans l'ouestLove Actually 2003Learn To Speak ItalianMovie MarketCandice BergenCLAUDIA CARDINALE PHOTO ONCE UPON A TIME IN THE WEST eBayHollywood IconsHollywood StarsOrnella MutiClassic Movie StarsPhotography WomenBeauty FullClaudia Cardinale. Scene from Once Upon a Time in the West. PinterestRevere Pewter Benjamin MooreBenjamin Moore WhiteClassic BeautySandy Hook GrayEdgecomb GrayNon Plus Ultra52427808 - Cardinale, Claudia - Other Famous PeopleClaudia Cardinale Etpuis ce matin, j’ai vu la scĂšne d’ouverture d’Il Ă©tait une fois dans l’Ouest. Outlaws en un lieu oĂč rien ne se passe. Le grincement d’éolienne Ă©grenant la scĂšne irrite et questionne. Au dĂ©but de la sĂ©quence, son origine est inconnue. Un cadavre est-il en train de se balancer au bout d'une corde, hors champ ? Le son se fait Il Ă©tait une fois dans l'Ouest de Sergio Leone — Splendor Films La construction du chemin de fer, la beautĂ© de , l’harmonica de , le regard d’acier d’ , le sourire de et la partition d’ sont des Ă©lĂ©ments emblĂ©matiques d’Il Ă©tait une fois dans l’Ouest 1968.20 Minutes a recensĂ© six faits moins connus sur ce classique du western dit spaghetti » signĂ© . , biographe du rĂ©alisateur, permet d’en savoir plus avant de redĂ©couvrir ce chef-d’Ɠuvre indĂ©modable sur grand coscĂ©naristes prestigieuxC’est Ă  Bernardo Bertolucci, rĂ©alisateur du 1972 ou du 1987, et Ă  Dario Argento, rĂ©alisateur de 1987, que l’on doit le scĂ©nario diabolique du film, sans que l’on sache qui est rĂ©ellement le responsable d’un dĂ©nouement particuliĂšrement retors. 2/Clint Eastwood aux abonnĂ©s absentsSergio Leone souhaitait que et ses partenaires du Bon, la Brute et le Truand, son prĂ©cĂ©dent film, viennent faire une apparition dans la scĂšne de dĂ©but oĂč Charles Bronson dĂ©barque Ă  la gare. Suite Ă  une brouille avec le rĂ©alisateur, Clint a refusĂ© et Sergio a abandonnĂ© l’ Fonda s’est fait tirer l’oreilleHenry Fonda n’était pas enthousiaste Ă  l’idĂ©e de jouer le mĂ©chant glacial qui massacre une famille dĂšs la premiĂšre scĂšne. Il a fallu l’intervention son ami pour le convaincre qu’il ne fallait pas laisser passer l’occasion. L’acteur a essayĂ© de porter des lentilles pour cacher ses lĂ©gendaires yeux bleus mais Leone l’a obligĂ© Ă  les l’influence de John FordSi une partie du film est tournĂ©e en Espagne, Sergio Leone a tenu Ă  filmer Ă  aux Etats-Unis. Il tenait Ă  rendre hommage au maĂźtre du western amĂ©ricain . Il connaissait parfaitement le dĂ©cor sans l’avoir jamais visitĂ© grĂące Ă  des films comme 1939. 5/Le film a coĂ»tĂ© une fortuneLe dĂ©cor de la ville en construction dans laquelle dĂ©barque Claudia Cardinale a coĂ»tĂ© dollars soit davantage que le budget total de 1964, son premier film que Sergio Leone signa Ă  l’époque sous le pseudonyme Robert rapports entre Leone et Morricone furent difficilesSergio Leone et son compositeur ont eu du mal Ă  obtenir la partition lĂ©gendaire du film. Le rĂ©alisateur aurait fait refaire sa musique une vingtaine de fois Ă  Morricone avant de dĂ©clarer satisfait. Il la faisait jouer sur le plateau afin que les comĂ©diens puissent s’en imprĂ©gner pendant le tournage.
Fichedétaillée de Il était une fois dans l'Ouest - Blu-ray réalisé par Sergio Leone et avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale, Jason Robards Jr., Gabriele Ferzetti, Paolo Stoppa, Woody Strode, Frank Wolff. Un homme à l'harmonica poursuit inlassablement Frank, un tueur sans pitié aux yeux bleus à la solde du patron des chemins de fer.
CinĂ©ma / Critique - Ă©crit par Lestat, le 17/05/2004 Tags dans film fois leone frank ouest sergio Il Ă©tait une fois un chef d'oeuvre Six ans aprĂšs Pour une poignĂ©e de dollars qui inventa le western spaghetti, ou tout du moins ses clichĂ©s, Sergio Leone remettait le couvert en 1969 avec cette ultime incursion dans le genre en tant que rĂ©alisateur, en profitant au passage pour entamer une nouvelle trilogie. AprĂšs les trois aventures de l'Homme sans Nom, la sĂ©rie non moins cĂ©lĂšbre des Il Ă©tait une fois... faisait son apparition, avec ses thĂšmes et ses partis pris. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, Il Ă©tait une fois la rĂ©volution et ce qui nous intĂ©resse aujourd'hui, Il Ă©tait une fois dans l'ouest marquent une sorte de rupture dans l'oeuvre de Sergio Leone. Des films souvent mĂ©lancoliques, rĂ©alistes, cassant les codes et les clichĂ©s. Il Ă©tait une fois la rĂ©volution se prĂ©sente ainsi comme une diatribe contre l'hĂ©roĂŻsme de tout poil, oĂč les idĂ©aux ne valent rien. Avec Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Sergio Leone rĂ©alise probablement ici son western le plus manichĂ©en, le plus symbolique et Ă  vocation la moins divertissante. A film hors normes, Ă©quipe hors normes, c'est toujours flanquĂ© de ses fidĂšles Sergio Donati Ă©criture et Ennio Morricone partitions que Leone s'entoure entre autre de Bernardo Bertolucci, et d'un nom qui deviendra par la suite incontournable dans le monde de l'horreur et giallo Dario Argento. Celui qui ne faisait pas encore partie des "maĂźtres italiens", trouvait ici l'une de ses premiĂšres expĂ©riences cinĂ©matographiques en co-signant avec les deux Sergio et le futur rĂ©alisateur du Dernier Empereur ce western en forme de contrepied. Contrepied car avec Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Sergio Leone envoie littĂ©ralement valser son propre hĂ©ritage. Le western spaghetti rĂ©volutionna une bonne partie des codes narratifs alors en vigueur dans ce genre tout ce qu'il y a de plus amĂ©ricain. Aux personnages loyaux et proprets s'opposaient dĂ©sormais des hommes typĂ©s et poussiĂ©reux qu'il valait mieux avoir sous la main que derriĂšre soi. Des pistoleros qui dĂ©zinguaient la racaille par paquet de trois, traversant leurs films avec un sillage d'immortalitĂ©. Il Ă©tait une fois dans l'ouest fait figure de grand chambardement, revenant quasiment aux sources du genre avec une approche beaucoup plus amĂ©ricaine et moins ambiguĂ« que ses prĂ©dĂ©cesseurs. Tout dĂ©bute par une longue scĂšne d'intro. Dix minutes sans dialogues, rythmĂ©es par le grincement lointain d'une Ă©olienne. Un dĂ©but qui renoue avec une certaine forme de théùtre et qui hĂ©site Ă  se prendre au sĂ©rieux, s'attardant sur des dĂ©tails aussi anodins qu'une mouche ou une petite fuite d'eau. C'est ici que nous ferons connaissance avec Harmonica, attendu par un trio patibulaire. C'est le moment pour ceux qui ont vu Pour une poignĂ©e de dollars de se caler dans leurs fauteuils la poudre va parler, et plutĂŽt trois fois qu'une. Mais Leone n'a pas dit son dernier mot et ce qui apparaĂźt comme une scĂšne-signature devient soudain le vecteur de tout ce que dĂ©veloppe le film. Harmonica s'effondre Ă  son tour, touchĂ© par une balle perdue. Les hĂ©ros ne sont que des hommes... Mais qui sont-ils, ces hommes ? Ils s'appellent Harmonica, le Cheyenne et Franck. Et il y a bien sĂ»r une femme. Dans les westerns de Leone oĂč s'affrontent des fripouilles couvertes de poussiĂšres avec petit rictus de circonstance, dire que peu de femmes ont leur place serait un doux euphĂ©misme. Machisme Ă  l'italienne ? Peut-ĂȘtre pas Pour une poignĂ©e de dollars ne montrait-il pas un Clint Eastwood perdant de son aplomb face Ă  une demoiselle en dĂ©tresse ? Une scĂšne troublante qui sera beaucoup mieux dĂ©veloppĂ©e par Walter Hill dans Dernier recours qui n'est qu'une relecture du film dans les annĂ©es 50, lorsque Bruce Willis se voit dire "tu tomberas Ă  cause d'une dame". Quoi qu'il en soit, le personnage de Jill Mc Bain, incarnĂ©e par Claudia Cardinale, change la donne et s'impose finalement comme la vĂ©ritable hĂ©roĂŻne. Cet Ă©lĂ©ment fĂ©minin permet de justifier tout le travail de dĂ©construction de Leone, apportant une sensibilitĂ© et une mĂ©lancolie qui deviendront caractĂ©ristiques de ses futures productions. Mais l'autre point de rupture rĂ©side dans le personnage d'Harmonica. Clint Eastwood apparaissait comme l'anti John Wayne. Dans Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Harmonica se prĂ©sente d'emblĂ©e comme l'anti Clint. Charles Bronson, qui Ă  l'Ă©poque stagnait dans les seconds rĂŽles malgrĂ© des films prestigieux, comme Les 7 mercenaires ou Les 12 salopards, compose un personnage dur, peu loquace, mais vulnĂ©rable et habitĂ© par un but vengeur dont on ne dĂ©couvrira le fin mot qu'Ă  la fin du mĂ©trage. Personnage quasi-mystique, Harmonica n'est pas une gĂąchette facile, ne rĂ©pondant pas aux provocations, comme le montrera la scĂšne du petit bar oĂč il fera sa premiĂšre rencontre avec le Cheyenne. Sergio Leone sait trĂšs bien ce qu'attend son public et prend un malin plaisir Ă  ne pas lui fournir ce qu'il veut, canalisant toute cette Ă©nergie pour soudain la lĂącher dans le duel final, moment de splendeur oĂč Harmonica tire son flingue une derniĂšre fois le temps d'une scĂšne culte. Harmonica se libĂšre et Leone aussi, explosant sa mise en scĂšne et osant les gros plans les plus extrĂȘmes. Harmonica n'est pas ambigu, sait se montrer loyal et capable de sentiments lorsque sa mission terminĂ©e, il sort de sa carapace et s'en retourne Ă  Jill et Harmonica, Leone dĂ©veloppe un style de personnage qui ne lui Ă©tait Ă  premiĂšre vue pas familier. Des personnages de durs aux pieds d'argile, dĂ©sabusĂ©s et tragiques. Pourtant, il y a un protagoniste qui rappelle soudain l'Ă©cole italienne et s'impose tel un trait d'union entre les deux approches le Cheyenne. Le Cheyenne dans la grammaire de Leone pourrait se rapprocher du Truand, du Bon, la Brute et le Truand. Bandit farouche, fine gĂąchette et fidĂšle en amitiĂ©, philosophe Ă  ses heures, il partage avec le personnage d'Eli Walach un cĂŽtĂ© burlesque et le goĂ»t pour les petites phrases qui rĂ©sument la vie. Le Cheyenne, pourtant cantonnĂ© en second rĂŽle, se rĂ©vĂšle ĂȘtre un personnage majeur. Tel le Prologue, ce faux personnage que l'on utilise en théùtre pour introduire tous les autres, le Cheyenne donne des noms et catalogue chacun, surnommant ses rencontres "Harmonica" pour le mystĂ©rieux Ă©tranger, "fillette" pour Mme Mc Bain, "Taff Taff" pour M. Morton. Sans lui, Il Ă©tait une fois dans l'ouest serait un film Ă  Homme sans Nom plutĂŽt qu'un film Ă ... Hommes Ă  surnoms. D'Harmonica on ne connaĂźtra jamais le patronyme. Le Cheyenne s'est autoproclamĂ© ainsi. Jill Mc Bain, outre d'hĂ©riter du nom de son ancien mari est une ancienne prostituĂ©e, faisant apparaĂźtre le Jill comme un Ă©ventuel pseudonyme. Franck n'est qu'un prĂ©nom. Reste M. Morton, homme d'affaire crapuleux et rongĂ© par la tuberculose. Comme Harmonica le laissera entendre, les hommes d'affaires apparaissent ici comme une sorte de race supĂ©rieure, ceci expliquant ce statut. Le surnom du Cheyenne le fera descendre de son piĂ©destal pour le faire rejoindre le rang des hommes, dont il ne vaut pas mieux...Pour ce personnage qui rappelle le mieux son ancien univers, Leone fait preuve Ă©galement d'une Ă©trange pudeur assez touchante. Ainsi, hormis une scĂšne prĂ©cise, on ne le voit jamais vĂ©ritablement tirer sur quelqu'un, comme si Leone voulait le faire sortir de la violence. Sa premiĂšre apparition dĂ©bute par une fusillade dont on n'apperçoit rien et n'entend que le bruit. De quelques uns de ses autres coups de flingues, on ne verra que sa main. De sa mort et de son agonie, il en rĂ©sultera une scĂšne Ă©mouvante, jouant sur le suggestif, avant qu'il ne passe l'arme Ă  gauche hors camĂ©ra aprĂšs une derniĂšre rĂ©flexion bien sentie, s'opposant par exemple Ă  celles de Franck, que l'on voit souffrir et rendre le dernier rĂąle en gros plan. Et puisqu'on parle de Franck. Si le Cheyenne est une sorte de clin d'oeil aux premiers films de Leone, Franck retombe dans les volontĂ©s premiĂšres d'Il Ă©tait une fois dans l'ouest. Pas d'ambiguĂŻtĂ© non plus, Franck est une belle ordure, capable de tuer femmes et enfants. Il le fera d'ailleurs, et avec le sourire. Ce mercenaire vieillissant, portĂ© par Henry Fonda et son regard d'acier, n'apparaĂźt pourtant pas comme un surhomme. Il avouera sa condition lui-mĂȘme, lors d'un dialogue avec Harmonica "Un Homme, c'est tout". La personnalitĂ© de Franck est un condensĂ© de celles de Jill, Harmonica, le Cheyenne et de M. Morton, mais aussi de celle de Setenza la Brute. DĂ©fourailleur, avide de puissance et jamais avare d'une remarque au sens profond, Franck sait se faire entendre et garder le silence. Pourtant son rĂŽle est bien dĂ©fini violent, impitoyable et tout de noir vĂȘtu, son camp est des plus explicites. Avec l'Ăąge, comme le dira Harmonica, ses mĂ©thodes ont changĂ©. Ce qui ne veut pas dire qu'il ait renoncĂ© aux anciennes. Hitchcock disait que lorsque le mĂ©chant est rĂ©ussi, l'histoire l'est tout autant. IndĂ©niablement, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est rĂ©ussi et Franck entra dans l'imagerie collective, au mĂȘme titre qu'Harmonica. S'il y a des bĂ©dĂ©philes parmi vous, relisez l'album Phil Defer, de Lucky Luke, vous verrez de quoi je parle. Film mettant en scĂšne des Hommes et leurs travers, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est une histoire tordue et compliquĂ©e qui n'a finalement que peu d'importance. Ici l'accent est mis sur une certaine forme de mĂ©lancolie et une approche rĂ©aliste qui traduira les deux Ă©pisodes suivants des Il Ă©tait une fois.... Il n'y a guĂšre que le personnage du Cheyenne, quelques scĂšnes d'anthologie et bien sĂ»r la superbe musique de Morricone pour passer le tĂ©moin entre les deux trilogies. A propos de Morricone, c'est sans doute dans ce film que l'on constate l'extraordinaire importance de l'environnement sonore chez Leone. Chaque personnage a son thĂšme, tournant autour de ce qu'il reprĂ©sente. MĂ©lopĂ©e distordue et implacable pour Harmonica la vengeance, petit air incertain, allant du guilleret au mĂ©lancolique pour le Cheyenne le mystĂšre, l'amitiĂ©, un certain idĂ©al de vie, lourdes sonoritĂ©s feutrĂ©es pour Franck le danger, musique triste pour Mme Mc Bain l'amour perdu, la fin des illusions. TransportĂ© par des acteurs extraordinaires et un rĂ©alisateur qui n'Ă©tait pas loin du sommet de son art, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est une oeuvre Ă©pique et superbe, qui reprĂ©sente toujours la rĂ©fĂ©rence incontournable du Western Spaghetti, avec Le Bon, la Brute et le Truand, Django de Corbucci et Keoma de Castellari ce dernier, Ă  la maniĂšre de Braindead pour le gore, Ă©tant tellement ultime qu'il aurait paradoxalement contribuĂ© Ă  la mort du genre. Le thĂšme de l'Homme Ă  l'Harmonica est devenu indissociable du western et Charles Bronson, comme Eastwood Ă  son heure, vit sa notoriĂ©tĂ© prendre un sacrĂ© coup de fouet. Devenu depuis cloĂźtrĂ© dans son image de Paul Kersay Un Justicier dans la Ville, 1974, Bronson et sa gueule burrinĂ©e nous quittĂšrent le 31 aoĂ»t 2003. Ce film, par sa performance magnifique, est l'occasion de se rappeler quel acteur il fut et quelle carriĂšre il eut. Quant Ă  Sergio Leone, il continua sur sa lancĂ©e. Il Ă©tait une fois la rĂ©volution est un drame dĂ©sabusĂ© dont le final et le dernier sourire de James Coburn hantent sĂ»rement plus d'un esprit. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, en forme d'apothĂ©ose, est le film qui lui permit enfin de sortir de l'approche western, triste et gonflĂ© de scĂšnes touchĂ©es par la grĂące. La mort finit par l'emporter Ă©galement, laissant son dernier projet vacant une adaptation du Voyage au bout de la Nuit, de CĂ©line... "HĂ©, l'Harmonica... quand ton heure viendra... prie le ciel pour que ce soit un bon tireur qui te descende" - le Cheyenne
RME0XYM3– Avril 04, 1968 - Directeur Sertio Leone's production plusieurs millions de poupĂ©es. ''Il Ă©tait une fois dans l'Ouest'', le plus grand Westeren tentĂ© au cours des 20 derniĂšres annĂ©es, va devant la camĂ©ra panoramique et technicolor, Ă  Cinccitta studios, avec Henry Fonda, Caludia Cardinale, Jason Robarda et Charles Bronson, l'histoire est l'une de l'aviditĂ©, de violence et de
Il Ă©tait une fois dans l’Ouest fait partie des films entrĂ©s durablement dans la lĂ©gende du cinĂ©ma tout court. Western dit spaghetti » rĂ©alisĂ© par Sergio Leone, c’est un chef d’Ɠuvre contemplatif, lent et magnifique qui raconte, au-delĂ  d’une histoire personnelle de vengeance, un bout de l’histoire des États-Unis. Mais par ce grand film, Sergio Leone donnait aussi le coup de grĂące au genre du western qui Ă©tait dĂ©jĂ  mal au point. Le film est ressorti rĂ©cemment dans une version restaurĂ©e l’occasion idĂ©ale pour revoir ce classique sur un grand Ă©cran. Comme tous les westerns, Il Ă©tait une fois dans l’ouest se dĂ©roule au XIXe siĂšcle dans les plaines du Grand Ouest amĂ©ricain. Le film de Sergio Leone ne prĂ©cise ni la date, ni le lieu, mais ce n’est pas nĂ©cessaire quand le film sort, en 1969, le western est un genre ancien entrĂ© dans les grands genres du cinĂ©ma et qui ne nĂ©cessite pas d’explications. Les paysages filmĂ©s par le rĂ©alisateur suffisent, en particulier la Monument Valley identifiĂ©e au genre par John Ford, tandis que les chapeaux et les colts campent immĂ©diatement des cow-boys archĂ©typiques. L’histoire du film est Ă©galement trĂšs classique. Ses deux histoires plutĂŽt puisque Il Ă©tait une fois dans l’ouest suit deux intrigues en parallĂšle, l’une centrĂ©e sur la vengeance d’un mystĂ©rieux cow-boy bon joueur d’harmonica et tireur hors pair, l’autre Ă©voquant la construction du chemin de fer et donc la seconde conquĂȘte de l’Ouest aprĂšs celle des pionniers. Ces deux histoires sont liĂ©es par Franck, cow-boy sombre qui travaille dans l’ombre d’un riche entrepreneur qui fait construire le chemin de fer et a besoin d’un assistant pour Ă©liminer tous les problĂšmes qui pourraient se dresser devant les voies du chemin de fer. Les deux histoires s’entrecroisent, mais le rĂ©cit se fait avare en explications et ces derniĂšres n’arrivent de toute façon que tardivement. Comme tout western qui se respecte, Il Ă©tait une fois dans l’ouest dĂ©crit une page de l’histoire amĂ©ricaine et constitue la mythologie du Far West, la conquĂȘte des grands espaces et la constitution d’un État continent. L’histoire de la vengeance est centrale, mais en toile de fond c’est bien de conquĂȘte qu’il est question. Le territoire a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  balisĂ© par une poignĂ©e de pionniers venus souvent d’Europe et qui ont achetĂ© des lopins de terre au milieu de nulle part, constituant souvent des petites villes entrĂ©es dans l’image habituelle du Far West. Ces pionniers, ce sont aussi les cow-boys, les hĂ©ros du film qui prĂ©fĂšrent la solitude des grandes plaines et leurs chevaux Ă  la vie urbaine et qui mettent un point d’honneur Ă  dĂ©fendre leur honneur, quitte Ă  traquer sans relĂąche un ennemi durant des annĂ©es. Suivant de quelques annĂ©es ces premiers occupants, la conquĂȘte du territoire amĂ©ricain s’est organisĂ©e depuis la cĂŽte est et prend une forme concrĂšte des voies de chemin de fer. Le train doit pouvoir relier les deux ocĂ©ans et permettre le contrĂŽle de cet immense espace sauvage les États-Unis n’ont pas rĂ©inventĂ© la roue dans le domaine, tout État contrĂŽle son territoire notamment par des voies de communication efficaces. Les AmĂ©ricains l’ont cependant fait Ă  l’amĂ©ricaine, en laissant faire les initiatives privĂ©es c’est donc un entrepreneur qui, dans Il Ă©tait une fois dans l’ouest, fait construire le train. C’est lui aussi qui rachĂšte les terrains voire, parfois, force la main des propriĂ©taires. Le film se concentre autour du ranch d’un pionnier irlandais, Sweetwater, lieu nommĂ© ainsi en raison de la prĂ©sence d’une source d’eau au milieu du dĂ©sert. Cet espace n’est pas encore atteint par le train, mais ce dernier arrive tout au long du film et c’est tout une ville qui va se construire autour du ranch. Une conquĂȘte chasse l’autre et Sergio Leone filme la fin d’un monde, celui des pionniers et de la loi du plus fort. Le film met Ă  mort tous ces pionniers inadaptĂ©s au nouveau monde, qu’il s’agisse d’une mise Ă  mort rĂ©elle ou d’une exclusion. Le rĂ©alisateur ne s’attarde pas vraiment sur la nouvelle conquĂȘte, qui ne l’intĂ©resse qu’à la marge, hors champ on voit bien la construction du chemin de fer et avec elle la naissance de nouvelles villes, mais la camĂ©ra ne s’y attarde jamais vraiment. En parallĂšle de la fin d’un monde, Il Ă©tait une fois dans l’ouest signe l’arrĂȘt de mort du genre du western en le pervertissant totalement. Tous les codes et clichĂ©s du genre sont pourtant lĂ  les grands espaces bien sĂ»r, les cow-boys solitaires qui s’affrontent dans les rues dĂ©sertĂ©es des villes, les duels au colt, les ranchs ou encore la prostituĂ©e, seule femme de tout le film. Ils sont tous lĂ , mais le film s’amuse Ă  dĂ©jouer nos attentes et Ă  cet Ă©gard, la fameuse scĂšne d’ouverture est trĂšs rĂ©vĂ©latrice. Sur quasiment 15 minutes, Sergio Leone plante trois cow-boys typiques, qui pourraient ĂȘtre le trio de Le Bon, la Brute et le Truand, le prĂ©cĂ©dent film du rĂ©alisateur. Quand la cible apparaĂźt enfin, on entend d’abord le son de l’harmonica, avant de voir la silhouette et enfin le visage du quatriĂšme cow-boy. Quelques paroles font encore monter le suspense, et puis les coups de feu claquent. En l’espace d’une seconde ou deux, Sergio Leone plie l’affaire et passe Ă  autre chose, comme si l’issue mĂȘme du combat n’avait aucun intĂ©rĂȘt, ou plutĂŽt Ă©tait attendu. Tout le film semble ainsi assez dĂ©sinvolte sur les combats, n’hĂ©sitant pas Ă  Ă©tendre le temps Ă  l’infini avant et Ă  expĂ©dier ensuite les combats comme s’ils n’avaient aucun intĂ©rĂȘt. Les trois personnages principaux du film paraissent par ailleurs fatiguĂ©s, lassĂ©s par la vie qu’ils mĂšnent et sont en tout cas trĂšs Ă©loignĂ©s de l’enthousiasme des westerns de la grande Ă©poque le passage d’une Ă©poque Ă  une autre Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment se lit jusque dans les traits tirĂ©s des personnages. On pourrait ainsi multiplier les exemples d’archĂ©types dĂ©tournĂ©s, comme la figure fĂ©minine qui est ici une femme libre, presque une fĂ©ministe tout reste relatif qui n’hĂ©site pas Ă  utiliser ses talents pour parvenir Ă  ses fins. Le genre du western est non seulement mis Ă  mort par Sergio Leone dans Il Ă©tait une fois dans l’ouest, mais il est aussi enterrĂ©, comme s’il Ă©tait dĂ©jĂ  mort, finalement. L’ñge d’or du western rĂ©siste mal Ă  la Guerre Froide les États-Unis sont dĂ©sormais trĂšs bien constituĂ©s et le western, genre amĂ©ricano-amĂ©ricain, est passĂ© de mode. En tĂ©moigne, d’ailleurs, l’échec commercial du film outre-Atlantique, alors qu’il a plutĂŽt bien fonctionnĂ© sur le Vieux Continent. Il est vrai que Sergio Leone n’aide pas vraiment ses spectateurs avec son film lent et contemplatif. La scĂšne introductive fait figure de manifeste en concentrant tous les aspects remarquables du film. Les plans fixes se multiplient, tantĂŽt des plans larges sur l’immensitĂ© des paysages, tantĂŽt des plans rapprochĂ©s sur un visage, une paire d’yeux parfois seulement. Quand la camĂ©ra bouge, c’est toujours en lents, mais trĂšs impressionnants techniquement travellings. Les personnages parlent peu et se contentent de regards lourds de sens, tandis que la camĂ©ra se concentre sur quelques Ă©lĂ©ments qui constituent le personnage, comme des articulations craquĂ©es ou un jeu avec une mouche emprisonnĂ©e dans le canon d’un revolver. La bande-son est essentielle, les pales d’une Ă©olienne ponctuent la scĂšne de ses couinements, la mouche virevolte autour d’un visage et bien sĂ»r, il y a la musique magique d’Ennio Morricone. Compositeur associĂ© pour toujours au genre du western, il propose ici une musique tellement connue et qui a inspirĂ© tant d’autres compositeurs de films qu’elle semblerait presque constituer une caricature. La musique joue un rĂŽle essentiel chez Sergio Leone trĂšs prĂ©sente, mais pas omniprĂ©sente comme elle l’est aujourd’hui dans tous les blockbusters, elle caractĂ©rise les personnages ou donne instantanĂ©ment une coloration particuliĂšre Ă  une scĂšne. Reprenant le principe bien connu depuis les opĂ©ras de Wagner de la mĂ©lodie associĂ©e Ă  un personnage exemple bien connu ici de l’harmonica du cow-boy vengeur qui suffit Ă  signaler sa prĂ©sence, la musique de Morricone est si centrale qu’elle deviendrait presque un personnage Ă  part entiĂšre. Quand elle est absente, la bande-son reste d’une richesse extrĂȘme et joue un rĂŽle jusque dans l’action les grillons s’arrĂȘtent de chanter pour annoncer la fin prochaine, par exemple. Quarante ans aprĂšs, le film reste une magistrale leçon de cinĂ©ma, que ce soit dans la gestion Ă©lastique du temps qui introduit et maintient le suspens, ou dans ces plans magistraux, qui surprennent parfois notamment certaines contre-plongĂ©es et ne cessent de rappeler, si besoin Ă©tait, l’influence qu’a eu Sergio Leone sur le cinĂ©ma. Du grand art, tout simplement. Il Ă©tait une fois dans l’ouest est un film qui semble inĂ©puisable. Que l’on s’intĂ©resse Ă  la mise Ă  mort du western, Ă  l’histoire des États-Unis, aux techniques cinĂ©matographiques ou Ă  tout ça Ă  la fois, on pourrait trouver encore tant Ă  dire sur le film de Sergio Leone. Force est de constater que ce film mĂ©rite son statut de film culte, un de ces films qui rĂ©sisteront sans aucun doute Ă  l’épreuve du temps et qui resteront un classique pour tous ceux qui veulent faire du cinĂ©ma. Si vous ne l’avez jamais vu, cette nouvelle version est l’occasion rĂȘvĂ©e et pour les autres, le voir sur un Ă©cran panoramique vaut indĂ©niablement le dĂ©placement. Avis unanimes sur le film dans la blogosphĂšre, que ce soit chez Nicolas qui rĂ©vĂšle une information intĂ©ressante les trois personnages du dĂ©but auraient dĂ» ĂȘtre jouĂ©s par les trois acteurs de Le Bon, la Brute et le Truand
 ou chez Alexandre qui conclut en faisant simplement du film l’un des 5 plus grands films amĂ©ricains de l’histoire. » Que dire de plus ?
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Avisaux cinĂ©philes : ne manquez pas la sĂ©ance CinĂ© Club consacrĂ©e au film culte IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST ! Rendez-vous mardi 12 juillet pour cette projection spĂ©ciale suivie d'un quiz animĂ© par Philippe Rouyer, journaliste de cinĂ©ma. Venez tester, dans une ambiance dĂ©tendue et conviviale, vos connaissances sur les plus grands films de l'histoire du Alors qu’Il Ă©tait une fois dans l’Ouest vient de fĂȘter ses 50 ans, le moment est idĂ©al pour revenir sur sa formidable force, et les raisons qui font de ce western crĂ©pusculaire l’un des sommets de la carriĂšre du maĂźtre italien du western Sergio Leone. Synopsis Alors qu’il prĂ©pare une fĂȘte pour sa femme, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime. Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne
 Critique Les annĂ©es 60 voient les derniers soubresauts du glorieux western classique, nĂ© avec La ChevauchĂ©e fantastique en 1939, et notamment arbitrĂ© par des cinĂ©astes emblĂ©matiques comme John Ford La PrisonniĂšre du dĂ©sert, 1956 ou Howard Hawks Rio Bravo, 1959, disparaĂźtre, au profit d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration dotĂ©e d’un regard neuf sur le genre. Deux des rĂ©alisateurs dominants au sein de cette pĂ©riode sont sans conteste Sam Peckinpah, qui impose sa vision apocalyptique et violente de l’Ouest amĂ©ricain avec, entre autres, La Horde sauvage 1969, et Sergio Leone, qui dynamite le genre tout en imposant un visage celui de Clint Eastwood avec sa trilogie du dollar Pour une poignĂ©e de dollars, 1964 ; Pour quelques dollars de plus, 1965 ; Le Bon, la brute et le truand, 1966 avant d’y mettre un point final avec Il Ă©tait une fois dans l’Ouest. Figures masculines crasseuses brandies au plus prĂšs de la camĂ©ra, rythme rappelant davantage le cinĂ©ma japonais et violence renforcĂ©e cette nouvelle façon de filmer la conquĂȘte de l’Ouest s’imposa, avec un succĂšs allant croissant au fil des longs-mĂ©trages. Pourtant, alors qu’il sort en 1966 du triomphe du Bon, la brute et le truand, Leone a le sentiment d’avoir fait le tour de ce pan de l’Histoire amĂ©ricaine, et souhaite s’atteler Ă  l’adaptation du livre de Harry Grey The Hoods 1952 – chose qu’il parviendra finalement Ă  mener Ă  bien et qui deviendra en 1984 Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Or, si tous les studios font les yeux doux au maĂźtre italien, c’est pour qu’il rĂ©alise un nouvel opus Ă  sa trilogie – triptyque pourtant clos de maniĂšre dĂ©finitive avec le dĂ©part du Bon » Ă  la fin du Bon, la brute et le truand, le personnage se dirigeant vers les intrigues des deux prĂ©cĂ©dents films. Leone, bien qu’agacĂ©, ne cĂ©dera que face au patron de la Paramount, qui lui accordera toute la libertĂ© nĂ©cessaire pour la conception de ce nouveau western. © Paramount Pictures – Splendor Films Il Ă©tait une fois dans l’Ouest un western funĂšbre Le choix du cinĂ©aste est alors de rĂ©aliser Ă  la fois la quintessence de son style, l’apporter Ă  un niveau encore jamais effleurĂ© auparavant, et d’aller dans une direction complĂštement diffĂ©rente de ses prĂ©cĂ©dentes Ɠuvres Il Ă©tait une fois dans l’Ouest sera crĂ©pusculaire, lent et funĂšbre, peinture de la fin d’un monde et de la naissance d’un nouveau. Du monde qui tombe en poussiĂšre, Leone invoque les archĂ©types le mystĂ©rieux vengeur mutique Charles Bronson, monolithique joueur d’harmonica au charisme brut, le bandit romantique Jason Robards, roublard et dĂ©licieux, le tueur sans pitiĂ© Henry Fonda dans un contre-emploi oĂč jamais les yeux bleus n’ont Ă  ce point paru terrifiants et la prostituĂ©e incarnĂ©e par Claudia Cardinale, figure fĂ©minine au centre du rĂ©cit – malgrĂ© sa passivitĂ©, elle seule est appelĂ©e Ă  subsister dans l’époque qui s’ouvre. Et, tandis que ces visions d’un autre monde se pourchassent, une nouvelle Ăšre advient, oĂč le pouvoir n’est plus matĂ©rialisĂ© par le maniement du colt ou la promptitude Ă  appuyer sur la gĂąchette, mais par l’argent tirĂ© du progrĂšs et de l’expansion du chemin de fer Ă  travers les terres arides. © Paramount Pictures – Splendor Films Une mise en scĂšne Ă  son meilleur. Outre le talent Ă©vident de l’entiĂšretĂ© des acteurs conviĂ©s Ă  cette ballade mortuaire, Leone sait les magnifier Ă  l’aide de sa camĂ©ra, en une mise en scĂšne soulignant les traits de leurs faciĂšs en de nombreux gros plans, et la splendeur d’une reconstitution immense de l’Ouest amĂ©ricain. Le rĂ©alisateur pousse Ă  son paroxysme l’effet de dilatation du temps qui apparaissait dans quelques sĂ©quences de ses prĂ©cĂ©dentes Ɠuvres, et accouche de nombre de scĂšnes prodigieuses. Le duel introductif Ă  la gare, le massacre de la famille par l’infĂąme Frank ou l’entrĂ©e en scĂšne de Cheyenne pour ne citer que la premiĂšre demi-heure du long-mĂ©trage sont des instants de cinĂ©ma sensationnels, atteignant un degrĂ© de puretĂ© rarement effleurĂ© dans l’histoire du septiĂšme art. Une bande originale lĂ©gendaire pour un triomphe français En sus des choix de mise en scĂšne et de dĂ©coupage, la force mythique du film provient en grande partie de la bande-son, composĂ©e en amont des prises de vue par Ennio Morricone, qui fait montre, pour chacun des thĂšmes musicaux, d’un talent extraordinaire. Le discours n’a ici que peu de place, Leone symbolisant les rapports de force et l’avancĂ©e de l’intrigue avant tout par l’image. Toutefois, les dialogues, quand ils n’explicitent pas les Ă©vĂ©nements, se rĂ©vĂšlent toujours percutants et dĂ©licieusement Ă©crits. Il Ă©tait une fois d’ans l’Ouest connaĂźtra un grand succĂšs, notamment en France aux États-Unis, la version remontĂ©e par le studio n’attirera guĂšre les foules, et constituera un nouvel Ă©chelon dans la carriĂšre de Sergio Leone, transcendant ses trois premiers westerns dĂ©jĂ  rĂ©volutionnaires, et initiant une nouvelle trilogie – le deuxiĂšme opus Ă©tant Il Ă©tait une fois la rĂ©volution – dont le style, plus lent, et le ton, plus pessimiste, atteindront leur pinacle avec un autre de ses chefs-d’Ɠuvre, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, que le cinĂ©aste lui-mĂȘme reconnaissait comme son plus complet aboutissement. Toutefois, au sein d’un genre pour le moins broussailleux, Il Ă©tait une fois dans l’Ouest constitue l’un des meilleurs westerns jamais rĂ©alisĂ©s, et reprĂ©sente bien plus largement un monument de cinĂ©ma. Critique Jean-Paul de Harma Les westerns spaghettis sur CinĂ©Dweller © Paramount Pictures – Splendor Films IlĂ©tait une fois dans l'Ouest. Film Western, Italie, États-Unis d'AmĂ©rique, 1968, 2h39. Voir la bande annonce. Trois hors-la-loi attaquent un inconnu, surnommĂ© «Hombre», dans une gare perdue de l'Ouest. L'homme rĂ©ussit Ă  les tuer avant de jouer un air sur son harmonica. Pendant ce temps, sur ordre de l'ignoble Frank, d'autres tueurs Il Ă©tait une fois dans l'Ouest SĂ©ances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires note moyenne 4,5 29140 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Il Ă©tait une fois dans l'Ouest ? 829 critiques spectateurs 5 608 critiques 4 159 critiques 3 26 critiques 2 21 critiques 1 7 critiques 0 8 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s "Il Ă©tait une fois dans l'Ouest" incarne par excellence le "Western Spaghetti", mais Ă  la fois le Western classique ! Avec son point de vu sur "la conquĂȘte de l'Ouest AmĂ©ricain" et sa critique de l'expansion des chemins de fers et de la colonisation, ce film enterre d'une certaine maniĂšre le mythe du Western Hollywoodien. Mais c'est aussi un sommet du genre, Sergio Leone sublime son film par sa mise en scĂšne, qui atteint son paroxysme, et avec ça, tous les ingrĂ©dients d'un chef d'oeuvre du maĂźtre rĂ©unis ; gros plans Ă  foison, suspenses grandioses, gueules patibulaires, musique magistrale signĂ©e Morricone... Qui n'a jamais chantonnĂ© ou sifflotĂ© le culte et terrible "Ouin, ouin ouiiin, ouiiiiin" de l'homme Ă  l'harmonica, alias Charles Branson ?! Cette musique est, comment dire... MAGISTRALE, REMARQUABLE, GRANDIOSE... Oui, c'est ça ! Tous les acteurs sont stupĂ©fiants ; Charles Bronson, le vengeur Ă  l'harmonica, Henry Fonda, le mĂ©chant diabolique, sadique, terrifiant, gĂ©nial !, Claudia Cardinale, qui apporte un peu de fĂ©minisme et de dĂ©licatesse dans ce monde d'homme, de brutes, et pour finir Jason Robards, dans le rĂŽle de Cheyenne, un bandidos et aventurier qui n'est pas aussi cruel qu'il le fait penser... Sergio Leone nous passionne, nous Ă©merveille, avec cette ambiance, cette musique, cette mise en scĂšne et ces acteurs ! Il sublime l'Ouest AmĂ©ricain, sa poussiĂšre, sa violence, avec ces longues scĂšnes de suspense, Ă  l'image de la premiĂšre ; quand la bande de bandits attendent l'homme sans nom de l'histoire, l'harmonica ; la mouche, la goutte d'eau, l'Ă©olienne qui bouge doucement en faisant du bruit... Cette sĂ©quence est insoutenable et passionnante Ă  la fois ! Elle montre Ă  elle seule toute l'ampleur du gĂ©nie de Leone. Donc voilĂ , je crois que c'est assez bien rĂ©sumĂ©, "Once upon a time in the West", ou "C'erra una Volta il West" est un Western mythique et culte, intemporel, magnifique ; ça fait beaucoup de superlatifs, mais ce film les mĂ©rites largement et bien plus encore... Vraiment, je me souviens quand je l'ai vu pour la premiĂšre fois, j'Ă©tais Ă©merveillĂ©, c'Ă©tait un Western avec un grand W, du CinĂ©ma avec un grand C un chef d'oeuvre !!! Premier volet de la fameuse trilogie de Sergio Leone sur l’histoire amĂ©ricaine ou, pour nous autres français, les "Il Ă©tait une fois
", ce western est Ă©galement son dernier "Il Ă©tait une fois la rĂ©volution" n'Ă©tant pas, Ă  proprement parlĂ©, un western. D’ailleurs, plus qu’un western, "Il Ă©tait une fois dans l’Ouest" est un vĂ©ritable opĂ©ra baroque mĂȘlant violence, dĂ©sespoir, tristesse et un peu de joie quand mĂȘme. La mise en scĂšne de Leone y est pour quelque chose. Ses gros plans mythiques, ses longues scĂšnes sans dialogue, tout cela contribue Ă  faire entrer ce film dans la lĂ©gende. Ajoutons Ă  cela des acteurs au sommet Fonda, Bronson, Cardinale, Robards, des dialogues savoureux, une musique d’anthologie du grand Ennio Morricone une de mes prĂ©fĂ©rĂ©es et je me demanderai toujours pourquoi elle n’a pas eu l’oscar de la meilleure musique et on obtient le meilleur western jamais rĂ©alisĂ©. Avec "C'era una volta il West", Sergio Leone n'hĂšsite pas Ă  s'attaquer Ă  un scĂšnario complexe et ambitieux, oeuvre d'un jeune auteur de 27 piges dont le nom deviendra rapidement trĂšs cĂšlĂšbre sur le plan de la mise en scĂšne Bernardo Bertolucci! En tant que scĂšnariste, Dario Argento Ăštait aussi de la partie! C'est dire! Ce western fabuleux raconte les rĂšglements de comptes entre bandits et fermiers, aventuriers et propriĂštaires terriens, dans un style hyper brillant, voire endiablĂš! La distribution amĂšricano-italienne est sans doute l'une des meilleures qu'on pouvait rĂšunir Ă  l'Ăšpoque ; elle comprend Charles Bronson / l'homme Ă  l'harmonica, Henry Fonda, Jason Robards dit le Cheyenne » , Gabriele Ferzetti, Paolo Stoppa, Woody Stroode et une Claudia Cardinale juste belle Ă  tomber! En presque 3h, on sent vivre ces personnages comme si l'on passait dix jours avec eux, le roi Leone transformant le western spaghetti en grand spectacle apte Ă  concurrencer les productions de Hollywood! Ennio Morricone, quant Ă  lui, signe une bande son aussi mythique que le duel final entre Bronson et Fonda! C'est donc un incontournable dans l'histoire du cinĂšma oĂč Leone, spĂšcialiste du western Ă  l'italienne et battant Hollywood sur son propre terrain, a parfaitement rĂšussi dans ce domaine en signant une oeuvre maĂźtresse du western spaghetti... Peut-on dire qu'il existe dans le monde du cinĂ©ma un western aussi brillant, passionnant novateur et maĂźtrisĂ© que ce "Il Ă©tait une fois dans l'Ouest"? SincĂšrement, je ne pense pas, et je vais vous dire pourquoi dans cette critique qui s'annonce particuliĂšrement longue, vu le nombre de choses que j'ai Ă  dire sur ce chef d'oeuvre du cinĂ©ma. Qualifier ce long-mĂ©trage de superbe western serait trop peu dire. Car oui, en effet, " Il Ă©tait une fois dans l'Ouest" est bien plus qu'un irrĂ©prochable film, c'est aussi une oeuvre profonde, recherchĂ©e et originale. Vous pourrez essayer de trouver tous les dĂ©fauts que vous voudrez, vous ne rĂ©ussirez pas Ă  en dĂ©celer un seul chaque plan de camĂ©ra, chaque scĂšne, chaque dialogue trouvent leur utilitĂ© dans le mĂ©trage et sont rĂ©ellement travaillĂ©s. Il n'y a pas Ă  dire, Sergio Leone vient de nous livrer une oeuvre d'art. Pourquoi ce film est-il meilleur, Ă  mon goĂ»t, que Le bon, la brute et le truand, par exemple? Tout simplement parce qu'il prend son temps pour nous narrer une histoire criante de rĂ©alisme et d'authenticitĂ©, Ă  s'en demander si elle n'est pas vraie. Je sais bien que le western que j'ai choisis en exemple prend lui aussi son temps pour raconter son histoire, mais il ne dĂ©tient pas le mĂȘme effet dramatique, la mĂȘme portĂ©e cinĂ©matographique. Bon, bien sur, c'est une question de goĂ»ts; certains prĂ©fĂ©reront "Le bon, la brute et le truand" mais pour ce qui est de mon cas, je prĂ©fĂšre "Il Ă©tait une fois dans l'Ouest", que je pense, et cela n'engage que moi, plus approfondi dans son sujet et plus original. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit Le bon, la brute et le truand est trĂšs original, mais pas de la mĂȘme façon que son concurrent direct. Bon, il n'y a pas de rĂ©elle concurrence, puisque les deux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par Sergio Leone... Bon, comme cette critique va s'avĂ©rer ĂȘtre plutĂŽt longue, je vous invite, si l'envie vous en dit, Ă  voir la suite en cliquant sur le lien ci-dessous, qui vous montrera la parie finale de mon travail sur ce pur chef d'oeuvre qu'est " Il Ă©tait une fois dans l'Ouest". A mes yeux, c’est LE film de Sergio Leone. Tout y est. DĂšs l’introduction il y a ce gĂ©nie de la mise en scĂšne qui se met en place. Il y a Ă©galement tout le talent d’Ennio Morricone qui nous sort lĂ  ce qui restera le morceau le plus mythique du western. Et lĂ  encore, je ne parle que de l’intro. Ce film accumule les scĂšnes cultes, les acteurs charismatiques, et surtout, il traduit effectivement tellement ce qu’est l’Ouest amĂ©ricain. Plus qu’une dĂ©claration d’amour Ă  l’AmĂ©rique, au genre du western, ou bien mĂȘme au cinĂ©ma, ce film est juste pour moi l’une des expressions les plus abouties de ce qu’est le septiĂšme art. Merveilleux. " Il Ă©tait une fois dans l’Ouest " Western mythique de Sergio Leone .L'histoire se dĂ©roule Ă  l’époque du Far West dans l'Ouest amĂ©ricain . Beth McCain un fermier est sauvagement assassiner avec ses enfants par Franck Henry Fonda un homme de main qui travaille pour le compte d'un certain Morton Gabriele Ferzetti . Morton a fait assassiner Beth McCain par Franck pour rĂ©cupĂ©rer ses terres qui ont Ă©normĂ©ment de valeur depuis que le chemin de fer doit y passer . Jill Claudia Cardinale la femme de Beth McCain hĂ©rite alors des terres de son mari et devient trĂšs vite la nouvelle cible de Morton et de son bras droit Franck qui veulent rĂ©cupĂ©rer les terres . Elle reçoit de l'aide d'un mystĂ©rieux homme Ă  l'harmonica Charles Bronson qui a Ă©galement un diffĂ©rent avec Franck ... Quelques annĂ©es aprĂšs avoir mis en scĂšne trois Western dans sa trilogie culte du dollars ” Pour une poignĂ©e de Dollars " , " Et pour quelques Dollars de plus " et " Le Bon , la Brute et le Truand " avec Clint Eastwood en vedette , le rĂ©alisateur Sergio Leone avait envie de s’éloigner un peu de l’univers du western pour se consacrer Ă  un projet diffĂ©rent et assez ambitieux celui d’adapter sur grand Ă©cran le livre " The Hoods " de l’écrivain Harry Grey une histoire de mafia et de gangster situĂ© dans les annĂ©es 30 aux États Unis qui deviendra bien des annĂ©es plus tard le film " Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique " . Mais ses producteurs ne l’entendait pas de cette oreille car ils voulaient qu’il continue Ă  rĂ©aliser un nouveau Western car c’est ce qui plaisait le plus aux gens Ă  ce moment lĂ  et qui rapportait Ă©normĂ©ment . Sergio Leone trĂšs sceptique au dĂ©but Ă  l’idĂ©e de rĂ©aliser encore un Western fini finalement , aprĂšs mĂ»re rĂ©flexion , par se laisser convaincre et accepta la proposition Ă  la condition de faire un Western assez diffĂ©rent de ses prĂ©dĂ©cesseurs , quelque chose d’assez nouveau Ă  l’époque et de beaucoup plus ambitieux par rapport Ă  ses prĂ©cĂ©dents western une sorte de grande fresque se dĂ©roulant Ă  l’époque du Far West avec des personnages fort et charismatiques . Il repoussa donc l’adaptation cinĂ© du livre " The Hoods " Ă  plus tard et se lança dans ce Western ambitieux qui aura pour titre " Il Ă©tait une fois dans l’Ouest " . Et quelle bonne idĂ©e il a eu la car il signa avec " Il Ă©tait une fois dans l'Ouest " l'un des plus grands western de l'histoire du septiĂšme art et par la mĂȘme occasion l’un des plus grands films du cinĂ©ma tout genre confondus . Le scĂ©nario est gĂ©niale et vraiment prenant . L’histoire va nous tenir en haleine jusqu'au bout avec cette femme qui va lutter contre des bandits mener par un tueur impitoyable nommer Franck qui vont tout faire pour lui voler ses terres . Dans sa lutte contre les bandits elle sera aider par un mystĂ©rieux homme qui ne lache pas son harmonica fĂ©tiche et sa va ĂȘtre explosif ce qui va donner lieu Ă  son lot de tension , de violence , de suspense , de dialogue savoureux , d’humour , d’émotIon et d’action dans une plĂ©iade de scĂšnes cultes graver dans les mĂ©moires la scĂšne d’ouverture Ă  la gare avec les 3 personnages qui attendent le train , le massacre de Beth McCain et de ses gosses , les scĂšnes avec l'homme Ă  l'harmonica , le duel finale ... . Le film dure 3 heures et on ne les absolument pas passĂ© tellement on est pris dans le film . Donc pour ceux qui serait effrayĂ© par la longueur du film je peut vous assurez que les 3 heures passe comme une lettre Ă  la poste . Les acteurs sont tous Ă©poustouflant dans leur rĂŽles respectifs avec en tĂȘte le trio mythique composĂ© de Claudia Cardinale , Henry Fonda et Charles Bronson . Claudia Cardinale est magnifique dans le rĂŽle de cette femme qui vient de perdre toute sa famille et qui va devoir faire face a des bandits venu lui voler ses terres . Elle illumine le film par sa prĂ©sence et sa grande beautĂ© . Henry Fonda est tout simplement Ă©poustouflant dans le rĂŽle de Franck ce tueur Ă  gage impitoyable qui ne connait ni la pitiĂ© , ni la peur ni les remords et qui va tout faire pour rĂ©cupĂ©rer les terres de Claudia Cardinale . Henry Fonda dans le rĂŽle d’un mĂ©chant c’était un vrai pari . Il respirait la gentillesse et personne ne le voyait dans un rĂŽle de mĂ©chant et encore moins dans un rĂŽle de tueur impitoyable et sans pitiĂ© . C’est Sergio Leone qui a vu le potentiel de Henry Fonda pour jouer un mĂ©chant et qui dĂ©cida de lui confier le rĂŽle . Et quelle bonne idĂ©e il a eu une fois de plus . Henry Fonda incarne l’un des mĂ©chant les plus charismatique et mĂ©morable du 7e art . Lui qui avait l’habitude de jouer des rĂŽles de gentil cassa vraiment son image et montra Ă  tous qu’il avait d’autre corde Ă  son arc et qu’il pouvait jouer d’autres rĂŽles . Et enfin Charle Bronson est juste exceptionnel dans son rĂŽle d'homme Ă  l'harmonica ce personnage mystĂ©rieux et intriguant devenu culte qui apporte son aide Ă  Claudia Cardinale pour se dĂ©barrasser de Franck et de sa bande de bandits . Jusqu'Ă  la fin du film son personnage est vraiment intriguant car on ne sait pas pourquoi il cherche Franck Henry Fonda jusqu'Ă  la rĂ©vĂ©lation finale assez innatendu . Il est Ă©galement drĂŽle car il ne se sĂ©pare jamais de son Harmonica et quand il a un diffĂ©rent avec quelqu’un au lieu de lui parler ou de l’affronter il joue de la musique ce qui agace fortement ses ennemis et c’est vraiment amusant . Chacun des acteurs dĂ©borde de charisme dans leur rĂŽle . Ils donnent vraiment de l'Ă©paisseur Ă  leurs personnages et ils ont l'air si rĂ©el . Au niveau du casting c’est une rĂ©ussite totale . C’est difficile d’imaginer maintenant d’autres acteurs dans leurs rĂŽles . Ils Ă©taient fait pour jouer leurs personnages . La mise en scĂšne de Sergio Leone est exceptionnelle . Lui qui voulait faire quelque chose de novateur on peut dire qu’il a rĂ©ussit son coup tant il a vraiment renouvelĂ© le genre du Western nottament dans sa mise en scĂšne avec les lenteurs qu'il met dans son film pour faire grimper la tension et accentuer le suspense nottament pendant les duels entre les personnages sur lequel il fait des zoom et qui sont filmĂ© en gros plans . Ses techniques de mise en scĂšne rendent les duels encore plus intense et tendu . La reconstitution du Far West est splendide grĂące Ă  de superbes costumes et dĂ©cors reconstituer dans de magnifique paysages qui nous dĂ©payse totalement . On s’évade avec un Ă©norme plaisir dans cette Ă©poque du Far West magistralement reconstituĂ© . La musique de Ennio Morricone est tout simplement mythique et accompagne chaque scĂšnes magistralement nottament pendant les duels entre les personnages dont la musique magistral rendent les duels vraiment intense . La musique Ă  l'harmonica est graver dans les mĂ©moire pour toujour . On peut dire que Sergio Leone qui voulait rĂ©aliser un Western diffĂ©rent de tout ce qui se faisait Ă  l’époque et de beaucoup plus ambitieux a largement rĂ©ussit son pari tant son " Il Ă©tait une fois dans l’Ouest " est grandiose et est devenu une Ɠuvre majeure du septiĂšme art qui connu un immense succĂšs Ă  sa sortie en salle en 1969 il y a 50 ans dĂ©jĂ  avec prĂšs de 15 millions d'entrĂ©es rien qu’en France . Un trĂšs grand classique . Sergio Leone est au sommet, et il est prĂȘt Ă  montrer aux États-Unis ce qu'est la violence de l'Ouest amĂ©ricain, il le fait lentement et, sacrilĂšge, avec comme symbole le beau et gentil Henry Fonda dans un rĂŽle d'une grande compte arrĂȘter le western aprĂšs l'immense Le Bon, la Brute et le Truand et effectivement, il avait dĂ©jĂ  tout dit ou presque sur le sujet, l'AmĂ©rique lui proposa de mettre Ă  l'Ă©preuve son genre de prĂ©dilection, mais cette fois-ci sur les terres de l'Ouest, et repoussa ainsi son faste projet Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Retrouvant donc les poussiĂšres du western, il met en scĂšne un quator de personnages Ă  la croisĂ©e des truands face Ă  un mystĂ©rieux homme jouant de l'harmonica, l'introduction est dĂ©jĂ  mythique et les Ă©lĂ©ments du cinĂ©ma de Leone sont tous lĂ . CamĂ©ra souvent braquĂ©e au plus prĂšs des visages des personnages, des dĂ©tails qui ont toutes leurs importances, puis le train, la musique et le duel. La suite appartient Ă  la postĂ©ritĂ©. Leone revisite Ă  sa sauce le mythe du western Ă  l'amĂ©ricaine, les duels, le chemin de fer, le cow-boy solitaire, le truand qui s'Ă©vade de prison ou encore un salaud de la pire espĂšre comme une lecture bien personnelle de Leone, qui joue sur la lenteur et les mouvements de camĂ©ra, qui nous montre des personnages minĂ©s par la mort, celle qu'ils provoquent ou qu'ils subissent. L'atmosphĂšre est certes poussiĂ©reuse, crĂ©pusculaire aussi, avec l'avancement du chemin de fer et la fin d'une Ă©poque, mais surtout fataliste. Chaque personnage semble connaĂźtre son destin et s'apprĂȘte Ă  l' colle aussi bien Ă  Il Ă©tait une fois dans l'Ouest alors que le cinĂ©aste italien joue de toutes ces lĂ©gendes, et montre aussi ce qu'il considĂšre comme une rĂ©alitĂ© trop souvent Ă©dulcorĂ©e dans la vision de l'Ouest par Hollywood. Si la violence passe bien, parfois, par les balles de rĂ©volvers, elles sont aussi dirigĂ©es par les bureaux et Ă  des fins politiques ou d'expansion. Dans le fond et non la forme, Frank n'est pas pire que Morton, et c'est l'Ă©volution de l'Ouest AmĂ©ricain, la fin d'une Ă©poque et le capitalisme dans sa forme moderne qui atteint peu Ă  peu la cĂŽte nabab des chemins de fers, les paysages de l'Ouest qui subissent des transformations ou encore l'industrialisation, que ce soit en premier ou arriĂšre-plan, de nombreux pans de l'Histoire amĂ©ricaine passent devant la camĂ©ra de Sergio Leone. Comme dans la trilogie du Dollars, il sublime les paysages, ici les grands espaces, les vastes plaines ou les villes en liens avec sa trilogie portĂ©e par Clint Eastwood ne s'arrĂȘtent pas lĂ , et on retrouve en partie le schĂ©ma d'Et Pour Quelques Dollars de plus. L'Harmonica reprend Ă  la fois le costume de l'homme sans nom, mais aussi celui de Lee Van Cleef qui cherche Ă  se venger de la mort d'un proche, avec l'harmonica remplaçant la montre. Le film bĂ©nĂ©ficie de l'extraordinaire partition d'Ennio Morricone, qui forme une parfaite alchimie avec les images et participent pleinement Ă  l'atmosphĂšre, faisant d'Il Ă©tait une fois dans l'Ouest un vĂ©ritable la camĂ©ra, Henry Fonda est surprenant et fantastique en salopard cruel et sans pitiĂ©, inoubliable avec ses yeux bleus et sa premiĂšre apparition fait froid dans le dos. Face Ă  lui, Charles Bronson est impassible en vengeur avec un cƓur, cƓur qui ne fait pas non plus dĂ©faut Ă  un Jason Robards gĂ©nial en Cheyenne. Claudia Cardianale, au milieu de l'horreur et d'un monde d'homme, est, elle aussi, Leone retourne dans le western qu'il pensait laisser derriĂšre lui et propose avec Il Ă©tait une fois dans l'Ouest un opĂ©ra baroque marquant la fin d'un genre, il en reprend les codes et les cuisine Ă  sa sauce, avec fatalisme, mythologie, mĂ©lancolie et cruautĂ©. L'un des meilleurs western du maĂźtre en la matiĂšre Sergio Leone. La mise en scĂšne est trĂšs rĂ©ussie, les dĂ©cors et certains plans sont superbes et la BO est tout simplement parfaite, complĂštement en accord avec le film, parfois lĂ©gĂšre, parfois angoissante. Écrite bien sur par le compositeur attitrĂ© de M. Leone Ennio Morricone qui n'en finit pas de faire des BO d'exceptions. Le casting est prestigieux et les acteurs excellents Claudia Cardinale est magnifique. Le seul film qui donne envie d'apprendre Ă  jouer de l'harmonica. Un chef-d'oeuvre. Il suffit de cette scĂšne inaugurale, dans une gare inquiĂ©tante, pour comprendre que le film auquel on a affaire sera immense, et ce, de bout en bout. Une scĂšne d'attente pour commencer, qui dure, existe seulement grĂące aux bruits insolites celui d'une mouche, de goĂ»tes d'eau tombant sur un chapeau, etc. et qui capte notre attention parce que son but reste longtemps obscur au final, des coups de feu, brefs mais terribles, Ă  l'image de ceux qui retentissent dans le film. "Il Ă©tait une fois dans l'Ouest" montre que Leone est moins intĂ©ressĂ© par l'idĂ©e de filmer la violence dans la durĂ©e que de saisir le moment oĂč tout se dĂ©clenche, oĂč le long silence indicatif laisse place au son, net et brutal. De ce film sauvage qui condamne ses personnages Ă  une solitude Ă©ternelle, on reste sans voix devant cette pure ambition de cinĂ©ma, celle de faire de chaque scĂšne un spectacle en soi mais de toujours garder en tĂȘte l'idĂ©e de l'ouvrir Ă  un horizon encore plus grand, de faire de cette fresque intime et historique une montĂ©e en puissance sur le plan dramatique absolument vertigineuse, jusqu'Ă  un duel final anthologique et bouleversant. Fait d'histoires de vengeance au moment oĂč l'AmĂ©rique se construit les chemins de fer et d'histoires d'amour impossibles, ce chef-d'oeuvre absolu parvient avec une maestria inĂ©galĂ©e Ă  interrompre son souffle tragique et Ă  injecter une dimension comique qui doit autant Ă  l'inventivitĂ© des situations qu'Ă  la percussion des dialogues, deux composantes qui ont certainement dĂ» influencer Tarantino. Impossible de ne pas rire devant "Il Ă©tait une fois dans l'Ouest", mais impossible aussi de retenir ses larmes au moment oĂč Claudia Cardinale arrive Ă  la gare, accompagnĂ©e de son thĂšme musical dĂ©chirant, ou devant ce plan oĂč sur le trajet en charrette qui suit, Leone filme les grands espaces comme pour dialoguer avec John Ford, au sein d'une proposition de genre radicalement diffĂ©rente. IncarnĂ© par un suprĂȘme Ă©lan lyrique, le film nous emporte tel un torrent sans jamais faiblir avant de nous faire chavirer. Foudroyant ! Que dire de ce monument ....Ces longs silences qui prĂ©viennent d 'un moment intense Ă  chaque instant?La bande originale signĂ©e Ennio Morricone ?La mise en scĂšne ou les gestes lents dominent en totalitĂ© les images d'une grande beautĂ© ..?AprĂšs avoir inscrit les codes du western spaghetti dans la trilogie du dollar, Sergio Leone revient pour son film le plus abouti, Il Etait Une Fois Dans L’Ouest oĂč une nouvelle fois il rend hommage aux films de Ford et de Hawks et impose son style de western Leone encore une fois change les codes gros plans sur les visages en sueurs etc...AprĂšs sa trilogie du dollar, Sergio Leone rĂ©alise son chef d’Ɠuvre ultime, Il Etait Une Fois Dans L’Ouest oĂč l’originalitĂ© de sa mise en scĂšne est Ă  son paroxysme et le style scĂ©naristique intelligent. Le genre inspirera de nombreux rĂ©alisateurs contemporains Quentin Tarantino par exemple ... Peut-ĂȘtre le plus grand film de Sergio Leone, maĂźtre d'un genre pourtant amĂ©ricain jusqu'Ă  son arrivĂ©e. Il rĂ©volutionne le western en jouant avec ses codes, introduit de l'humour, de la violence, du rĂ©alisme et de la magie... Ce que je trouve fascinant dans son oeuvre et en particulier ici, c'est la façon dont il gĂšre le temps. Il fait ce qu'il veut Ă  ce niveau-lĂ , aussi bien capable d'enchaĂźner un long plan-sĂ©quence immobile avec une scĂšne spectaculaire. Mais dans les deux cas, le spectateur est complĂštement fascinĂ© par cet Ă©trange pouvoir de sĂ©duction. Il faut aussi signaler qu'il est aidĂ© par un Ă©lĂ©ment en plus, Ă  savoir la cĂ©lĂ©brissime musique d'Ennio Morricone. La distribution Ă©tait encore une fois un coup de maĂźtre, d'Henry Fonda Ă  Charles Bronson en passant par Jason Robards et un rĂŽle fĂ©minin magnifique Claudia Cardinale!!!. Tout s'apparente Ă  un chef-d'oeuvre mais encore une fois, ce qu'on retient de ce film culte, c'est la maĂźtrise du temps hallucinante de Leone. Il est le seul Ă  avoir rĂ©ussi cela, et c'est ce qui fait qu' "Il Ă©tait une fois dans l'ouest" est un conte unique. Un trĂšs grand classique des films du genre western, c'est culte, et ça en restera. La principale raison pour laquelle ce film est culte, c'est pour les musiques qui sont tous simplement inoubliables, il s'agit de la principale raison pour laquelle le film vaut le coup. Franchement, le compositeur de ce film, Ennio Morricone compositeur des films '' Pour une PoignĂ©e de Dollars '', '' L'oiseau au plumage de cristal '' et '' Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique '' est un grand, rien que pour avoir composĂ© les musiques de ce film. Bon je vais peut ĂȘtre dĂ©cevoir certains fan du film, mais bon, on est trĂšs loin de mon western et de mon film prĂ©fĂ©rĂ©. Mais Sergio Leone a crĂ©e un style de western qui a su rĂ©volutionner ce genre de film. Mais ce style ne plaira peut ĂȘtre pas Ă  tout le monde, en effet, il faut savoir que Sergio Leone avait parfois tendance Ă  rĂ©aliser des films lents. Mais ce western a toutes les qualitĂ©s qu'il faut pour faire un bon western. Pour commencer, la rĂ©alisation de Sergio Leone est superbe, les plans de cameras sont parfaits, et laissent souvent place Ă  de trĂšs beaux dĂ©cors. La scĂšne d'introduction est exceptionnelle grĂące Ă  l'exceptionnelle musique composĂ©e par Ennio Morricone. Le scĂ©nario est excellent, bon il est vrai que c'est le genre d'histoire que l'on voit dans Ă  peu prĂšs tous les westerns, mais peu importe, nĂ©anmoins ça reste du pur western comme on l'aime. MĂȘme si j'ai trouvĂ© le film captivant et trĂšs intĂ©ressant Ă  suivre, je trouve que certaines scĂšnes sont un peu longues Ă  venir, en effet, j'ai trouvĂ© qu'il y avait quelques passages ennuyeux, mais ça se pardonne vite. Les personnages sont excellents et possĂšdent des qualitĂ©s qui peuvent les rendre attachants. Le personnage principal interprĂ©tĂ© par Charles Bronson est gĂ©nial, dĂšs le dĂ©but du film, une histoire de vengeance est en lui, et rend le personnage trĂšs intĂ©ressant. Les scĂšnes d'actions sont cultes elles aussi, surtout la scĂšne finale qui est magistrale oĂč l'on apprend la rĂ©vĂ©lation finale. Les acteurs sont excellents, Charles Bronson et Henry Fonda sont parfaits et livrent de trĂšs belles interprĂ©tations. L'histoire se dĂ©roule dans une ville fictive de l'Ouest amĂ©ricain lors de la construction du chemin de fer qui relie les deux cotes amĂ©ricaines. Jill, une jeune femme, arrive tout droit de la Nouvelle OrlĂ©ans pour s'installer chez son nouvel Ă©poux, Mc Bain. Cependant en arrivant elle dĂ©couvre celui ci, ainsi que ses trois enfants, fraichement assassinĂ©s. On accuse alors Cheyenne, un bandit renommĂ© et sa bande. Le vĂ©ritable tueur s'avĂšre en fait ĂȘtre Frank, un homme engagĂ© par Morton, le magnat de la ligne de chemin de fer, qui souhaitait intimider Mc Bain puisque celui-ci possĂ©dait les terres sur lesquelles devaient passer le train. Seulement Morton ne s'attendait pas, d'une part Ă  ce que Frank soit aussi radical et d'autre part Ă  ce que la nouvelle femme de Mc Bain arrive et hĂ©rite de la propriĂ©tĂ©. En mĂȘme temps descend du train un mystĂ©rieux homme jouant de l'harmonica. On ne connaĂźt alors pas ses motivations mais il semble animer par la volontĂ© de tuer Frank. En conclusion, '' Il Ă©tait une fois dans l'Ouest '' est un trĂšs grand classique qui a rĂ©volutionner le genre western. Du grand Sergio Leone. Un Chef d'Oeuvre, 5/5. Un western mythique du grand Sergio Leone. MĂȘme sans Clint Eastwood ni Terrance Hill, ce film montre qu'avec un scĂ©nario bien ficeler, une rĂ©alisation impeccable et des personnages de lĂ©gendes l'homme Ă  l'harmonica est tout bonnement mythique, un chef d'oeuvre culte peut naĂźtre. Mention spĂ©cial Ă  tous les acteurs qui jouent justes. Le western le plus lĂ©gendaire de l'histoire du cinĂ©ma,et accessoirement mon film prĂ©fĂ©rĂ©."Il Ă©tait une fois dans l'Ouest"1968assume totalement le fait de rendre mythique les cows-boys et la fin de la ConquĂȘte de l' Leone a voulu montrĂ© qu'au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle,la crĂ©ation du chemin de fer et l'arrivĂ©e de capitalistes fortunĂ©s allait signer l'acte de mort des hommes Ă  l'ancienne,ceux qui se battent en duel,et qui prennent le pouvoir par leur film est une Ă©lĂ©gie sur l'Ouest amĂ©ricain,autour de 4 personnages iconiques,chacun Ă  un tournantsouvent fatalde son McBain reprend la ferme familiale aprĂšs le carnage de sa nouvelle Cardinale y est courageuse,vulnĂ©rable, attend mystĂ©rieusement son heure pour se dĂ©barrasser d'un passĂ© encombrantCharles Bronson,divinement impĂ©nĂ©trable.Frank,tueur Ă  gages vieillissant,tente de s'adapter aux nouvelles rĂšgles commercialesHenry Fonda,impitoyable et glaçant.Alors que Cheyenne incarne lui le cow-boy romantique,spirituel et mĂ©lancoliqueJason Robarts,hyper-attachant.Leone grave son western dans le marbre,en Ă©tirant les regards,les silences,les gestes Ă  l'infini;comme dans cette ouverture magistrale sur le quai d'une a le souffle coupĂ©,Ă  l'affut du moindre musique d'Ennio Morricone est thĂšmes pour les 4 airs menaçants,romanesques et dĂ©senchantĂ©s qui pĂ©nĂštrent notre chef d'oeuvre des chefs d'oeuvre. Un western lĂ©gendaire qui n'a rien perdu de sa violence, de sa fougue et de son pouvoir de fascination. Le western le plus virtuose, le plus beau jamais rĂ©alisĂ© avec "Le Bon, la brute et le truand". Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse IlĂ©tait une fois dans l'Ouest. Western 2h55 75 ont aimĂ©. Sortie : 27 aoĂ»t 1969. De Sergio Leone avec Henry Fonda, Charles Bronson, Frank Wolff. Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour sa femme, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime Trouvez-vous de meilleur il etait une fois dessin animĂ© 2022? Il est temps de passer aux choses sĂ©rieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilĂ© plus des 16783 critiques des experts dans cette domaine. Notre Ă©quipe a tout analysĂ© Ă  leur sujet – leur style de contenu ou leurs prĂ©fĂ©rences de genre en fonction de ce qu’ils aiment eux-mĂȘmes. Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© Comparatif 2022Pourquoi Devrions-Nous Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Les Livres Peuvent Nous Aider À Apprendre De Nouvelles ChosesLes Livres Peuvent Nous Aider À Échapper À La RĂ©alitĂ© Pendant Un MomentLes Livres Peuvent Nous Donner De Nouvelles IdĂ©esComment Testons-nous Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Facteurs À ConsidĂ©rer Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Que Faut-Il Savoir Sur Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Comment Lire Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© De ManiĂšre Économique Et Efficace?FAQsOĂč Peut-On Acheter Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Comment Conserver Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Quel Est Le Premier CritĂšre Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Que Faites Ces Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© AprĂšs Les Avoir Lus?Comment Bien Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Comment Éviter La Fatigue Oculaire Et Le Mal De Dos En Lisant?Qui Est Le Grand Écrivain Français?Faut-Il Acheter Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© En Cadeau?La ConclusionBestseller No. 1 Bestseller No. 2 SaleBestseller No. 3 Bestseller No. 4 Il Ă©tait une fois... l'homme Amazon Prime Video Video on DemandAnnie Balestra, Albert BarillĂ©, Yves Barsacq ActorsAlbert BarillĂ© DirectorBestseller No. 5 SaleBestseller No. 7 Bestseller No. 8 Bestseller No. 9 Blanche Neige Amazon Prime Video Video on DemandJulia Roberts, Lily Collins, Armie Hammer ActorsTarsem Singh DirectorPourquoi Devrions-Nous Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous devrions lire davantage de il etait une fois dessin animĂ©. Les livres peuvent nous aider Ă  apprendre de nouvelles choses, Ă  nous Ă©chapper de la rĂ©alitĂ© pendant un moment et Ă  nous donner de nouvelles idĂ©es. La lecture de livres est un excellent moyen d’amĂ©liorer nos connaissances et notre comprĂ©hension du monde qui nous entoure. Il peut Ă©galement s’agir d’une excellente forme de Livres Peuvent Nous Aider À Apprendre De Nouvelles ChosesL’une des principales raisons pour lesquelles nous devrions lire davantage de il etait une fois dessin animĂ© est qu’ils peuvent nous aider Ă  apprendre de nouvelles choses. En lisant, nous sommes exposĂ©s Ă  de nouvelles informations et idĂ©es que nous n’aurions peut-ĂȘtre jamais rencontrĂ©es auparavant. Cela peut nous aider Ă  Ă©largir nos horizons et apprendre des choses que nous n’aurions jamais pensĂ© Ă  explorer par outre, la lecture de livres peut amĂ©liorer nos capacitĂ©s cognitives et notre mĂ©moire. Des Ă©tudes ont montrĂ© que les personnes qui lisent rĂ©guliĂšrement ont de meilleures capacitĂ©s de raisonnement verbal et sont mieux Ă  mĂȘme de se souvenir des informations que celles qui ne lisent pas rĂ©guliĂšrement. Ainsi, non seulement la lecture peut nous aider Ă  apprendre de nouvelles choses, elle peut aussi nous rendre plus intelligents et plus aptes Ă  nous souvenir de ce que nous avons Livres Peuvent Nous Aider À Échapper À La RĂ©alitĂ© Pendant Un MomentUne autre bonne raison de lire davantage de livres est qu’ils peuvent nous offrir une Ă©vasion bien nĂ©cessaire de la rĂ©alitĂ©. La vie peut parfois ĂȘtre stressante et accablante, et la lecture peut nous offrir une pause bienvenue dans la vie de tous les jours. Il peut nous transporter dans des mondes diffĂ©rents et nous permettre d’oublier nos problĂšmes pendant un il etait une fois dessin animĂ© peuvent Ă©galement nous permettre d’échapper Ă  la rĂ©alitĂ© dans un autre sens. Ils peuvent ĂȘtre un excellent moyen de se dĂ©tendre aprĂšs une longue journĂ©e ou une semaine, car ils nous offrent une activitĂ© agrĂ©able et relaxante. Nous pouvons nous plonger dans le histoire et oublier nos problĂšmes pour un Livres Peuvent Nous Donner De Nouvelles IdĂ©esEnfin, la lecture de livres peut Ă©galement nous donner de nouvelles idĂ©es. En lisant sur diffĂ©rents sujets et en explorant de nouveaux concepts, nous pouvons trouver nos propres idĂ©es originales. Nous pouvons Ă©galement apprendre des expĂ©riences des autres et les appliquer Ă  notre propre vie. Lecture peut donc ĂȘtre un excellent moyen de stimuler notre crĂ©ativitĂ© et de trouver de nouvelles Testons-nous Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Tester il etait une fois dessin animĂ© peut se faire de diffĂ©rentes maniĂšres. L’une d’entre elles consiste Ă  le lire et Ă  s’assurer qu’il est agrĂ©able. Une autre façon de tester un livre est de s’assurer que les informations qu’il contient sont exactes. Il existe de nombreuses façons de tester il etait une fois dessin animĂ©, mais ces deux mĂ©thodes sont les plus À ConsidĂ©rer Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Certains facteurs Ă  prendre en compte lors du choix d’un il etait une fois dessin animĂ© sont le sujet, l’auteur et les critiques. Vous pouvez Ă©galement vous demander si vous voulez un livre Ă  couverture rigide ou un livre de poche. Un autre Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte est le prix. Parfois, vous pouvez trouver de bonnes affaires sur des livres d’ vous envisagez d’acheter un il etait une fois dessin animĂ© pour votre cours, vous devez vous assurer qu’il s’intĂšgre dans le programme scolaire. Vous devez Ă©galement consulter les critiques avant de l’acheter. Parfois, vous pouvez trouver de bons livres qui ne figurent pas sur la liste de lecture mais qui peuvent tout de mĂȘme ĂȘtre vous voulez lire pour le plaisir, vous pouvez choisir n’importe quel livre. Cependant, si vous voulez amĂ©liorer votre comprĂ©hension d’un sujet particulier, il est prĂ©fĂ©rable de choisir un livre qui traite spĂ©cifiquement de ce sujet. Il existe de nombreux genres de livres diffĂ©rents, vous devriez donc pouvoir en trouver un qui vous tu choisis un il etait une fois dessin animĂ©, il est important de t’assurer que tu seras capable de le comprendre. Si vous n’ĂȘtes pas sĂ»r d’un livre en particulier, vous pouvez toujours demander Ă  quelqu’un qui l’a lu. La lecture de critiques peut Ă©galement vous aider Ă  dĂ©cider si un livre vaut la peine d’ĂȘtre lu. Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte le prix du livre avant de l’ que cela vous aidera ! Bonne chance !Que Faut-Il Savoir Sur Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?L’Auteur du il etait une fois dessin animĂ©L’AnnĂ©e de publication du il etait une fois dessin animĂ©Le genre du il etait une fois dessin animĂ©Les chapitres du il etait une fois dessin animĂ©L’ñge peut lire ce il etait une fois dessin animĂ©L’intrigue du il etait une fois dessin animĂ©Le contenu principal du il etait une fois dessin animĂ©Le message du il etait une fois dessin animĂ©Le prix ​​du il etait une fois dessin animĂ©OĂč acheter le il etait une fois dessin animĂ©Des avis sur le il etait une fois dessin animĂ©Comment Lire Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© De ManiĂšre Économique Et Efficace?Il existe plusieurs façons de lire des il etait une fois dessin animĂ© de maniĂšre Ă©conomique et efficace. L’une d’entre elles consiste Ă  emprunter des livres Ă  la bibliothĂšque au lieu de les acheter. Une autre façon est d’acheter des livres d’occasion ou des livres Ă©lectroniques plutĂŽt que des livres neufs. Enfin, vous pouvez lire des livres en ligne gratuitement au lieu d’acheter ou d’emprunter des copies physiques. Les bibliothĂšques sont une excellente ressource pour les lecteurs disposant d’un budget limitĂ©. La plupart des bibliothĂšques vous permettent d’emprunter des il etait une fois dessin animĂ© gratuitement ou pour une somme modique. Vous pouvez aussi gĂ©nĂ©ralement renouveler vos prĂȘts de livres afin de pouvoir les conserver plus librairies d’occasion sont une autre bonne option pour trouver des il etait une fois dessin animĂ© abordables. Vous pouvez souvent trouver des il etait une fois dessin animĂ© d’occasion en bon Ă©tat pour un prix raisonnable. Les livres Ă©lectroniques sont aussi gĂ©nĂ©ralement moins chers que les il etait une fois dessin animĂ© imprimĂ©s, ce qui en fait une bonne option si vous voulez Ă©conomiser de l’ existe de nombreux sites Web qui proposent des livres Ă©lectroniques gratuits. Le Projet Gutenberg est l’un des sites les plus populaires pour les livres Ă©lectroniques gratuits. Vous pouvez Ă©galement trouver des livres Ă©lectroniques gratuits sur Amazon Kindle et d’autres sites de livres y a quelques Ă©lĂ©ments Ă  garder Ă  l’esprit lorsque vous lisez des il etait une fois dessin animĂ© en ligne. PremiĂšrement, vous devez disposer d’une connexion Internet. Ensuite, vous devrez peut-ĂȘtre crĂ©er un compte sur le site Web avant de pouvoir tĂ©lĂ©charger le livre. Enfin, certains sites web ne proposent qu’une sĂ©lection limitĂ©e de livres un peu d’effort, vous pouvez trouver des moyens lire des il etait une fois dessin animĂ© de maniĂšre Ă©conomique et efficace. Emprunter Ă  la bibliothĂšque, acheter des livres d’occasion ou lire des e-books sont autant de moyens d’économiser de l’argent sur vos habitudes de Peut-On Acheter Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Vous pouvez acheter des il etait une fois dessin animĂ© Ă  diffĂ©rents endroits. Certaines personnes aiment acheter leurs livres dans des librairies, tandis que d’autres prĂ©fĂšrent les acheter en ligne. Vous pouvez Ă©galement trouver des il etait une fois dessin animĂ© dans les bibliothĂšques, mais vous devrez peut-ĂȘtre payer des frais pour les emprunter. Quelle que soit la mĂ©thode que vous choisissez, veillez Ă  comparer les prix avant d’acheter afin de faire la meilleure affaire possible. Comment Conserver Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?La meilleure façon de ranger des il etait une fois dessin animĂ© est d’utiliser une bibliothĂšque. Vous pouvez garder vos livres organisĂ©s et hors de portĂ©e, tout en Ă©tant capable de les voir et d’y accĂ©der facilement. Si vous avez beaucoup de livres, vous pouvez envisager de vous procurer plusieurs bibliothĂšques afin de les disposer dans diffĂ©rentes piĂšces ou dans diffĂ©rents endroits de votre maison. Il existe de nombreux styles et tailles de bibliothĂšques vous devriez donc pouvoir en trouver une qui rĂ©ponde Ă  vos besoins. Vous pouvez Ă©galement trouver des bibliothĂšques avec des portes ou des tiroirs qui vous aideront Ă  protĂ©ger vos livres de la Est Le Premier CritĂšre Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Le premier critĂšre est le genre du il etait une fois dessin animĂ©. Si vous recherchez un genre particulier, vous voudrez choisir un livre qui entre dans cette catĂ©gorie. Par exemple, si vous recherchez un roman policier, vous choisirez un livre classĂ© dans cette autre critĂšre est la tranche d’ñge du il etait une fois dessin animĂ©. Si vous recherchez un livre pour un groupe d’ñge particulier, vous voudrez choisir un livre qui est appropriĂ© pour ce groupe d’ñge. Par exemple, si vous cherchez un livre pour un lecteur adolescent, vous choisirez un livre qui s’adresse aux dernier critĂšre est l’intrigue du il etait une fois dessin animĂ©. Si vous recherchez un type d’histoire particulier, vous devez choisir un livre qui s’adresse aux adolescents. Par exemple, si vous recherchez un livre avec beaucoup d’action, vous choisirez un livre avec beaucoup d’action. Si vous recherchez un livre dont l’intrigue est plus discrĂšte, vous choisirez un livre dont l’intrigue est plus devez Ă©galement tenir compte de la longueur du il etait une fois dessin animĂ© lorsque vous en choisissez un. Si vous recherchez un livre court, vous choisirez un livre plus court. Si vous recherchez un livre plus long, il vous faudra choisir un livre plus Faites Ces Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© AprĂšs Les Avoir Lus?AprĂšs avoir lu les livres, je les donne gĂ©nĂ©ralement Ă  une bibliothĂšque ou Ă  une association caritative. Je pense qu’il est important de partager les connaissances et les informations, c’est pourquoi je suis heureuse de donner mes livres Ă  d’autres personnes qui peuvent les utiliser. De plus, cela me permet de dĂ©sencombrer ma maison et de gagner de l’espace!Comment Bien Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Vous devez bien lire les il etait une fois dessin animĂ© afin de les comprendre pleinement. Veillez Ă  prendre des notes et Ă  poser des questions si vous avez besoin de prĂ©cisions. Veillez Ă©galement Ă  lire tous les documents d’accompagnement que l’auteur a pu inclure. En lisant bien les livres, vous serez en mesure d’en tirer le meilleur Éviter La Fatigue Oculaire Et Le Mal De Dos En Lisant?Pour Ă©viter la fatigue oculaire, assurez-vous d’avoir un Ă©clairage adĂ©quat lorsque vous lisez. Si vous lisez dans une piĂšce sombre, vos yeux devront travailler davantage pour voir les mots sur la page, ce qui peut entraĂźner de la fatigue. De plus, faites des pauses toutes les 20 minutes environ pour permettre Ă  vos yeux de se Ă©viter les douleurs dorsales, assurez-vous que vous ĂȘtes assis dans une position confortable. Si vous vous avachissez ou vous penchez sur le livre, votre dos subira des contraintes inutiles. Essayez de maintenir votre colonne vertĂ©brale dans une position neutre et utilisez un oreiller ou un coussin si Est Le Grand Écrivain Français?Le grand Ă©crivain français est François-Marie Arouet, plus connu sous son nom de plume, Voltaire. Voltaire Ă©tait un Ă©crivain, un penseur et un philosophe trĂšs influent Ă  l’époque des LumiĂšres en France. Il est l’auteur de nombreuses Ɠuvres qui critiquent l’Église catholique et prĂŽnent la tolĂ©rance religieuse. Voltaire est Ă©galement connu pour ses Ă©crits satiriques, qui se moquent souvent de l’aristocratie et d’autres Acheter Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© En Cadeau?La dĂ©cision d’offrir ou non des il etait une fois dessin animĂ© en cadeau est une dĂ©cision personnelle. Certaines personnes prĂ©fĂšrent recevoir des cadeaux qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s, comme des vĂȘtements, des bijoux ou des cartes-cadeaux. Les livres peuvent ĂȘtre un beau cadeau, mais ils ne sont pas forcĂ©ment le bon choix pour tout le monde. Si vous n’ĂȘtes pas certain que la personne Ă  qui vous offrez le cadeau apprĂ©ciera un livre, il est probablement prĂ©fĂ©rable de lui demander ou de choisir un autre ConclusionNous espĂ©rons que notre partage vous aidera Ă  trouver le meilleur il etait une fois dessin animĂ©. La lecture est un chemin vers la connaissance et rĂ©duit le stress, en relaxant les lecteurs Ă  chaque page tournĂ©e ! Visitez-nous en ligne pour plus de bonnes lectures sur
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VOIRCE FILM SUR Synopsis Frank, un pistolero Ă  la dĂ©tente facile, utilise ses dons pour accaparer la richesse des autres. Il se sait menacĂ© RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 07/08/2020 Ă  0743, Mis Ă  jour le 07/08/2020 Ă  0743 Charles Bronson, l’homme Ă  l’harmonica», qui succĂšde Ă  Clint Eastwood, est magnĂ©tique on dirait un Apache aux yeux bleus qui transpercent des paupiĂšres quasiment closes. ©Rue des Archives/Collection CSF LES FILMS QUI ONT RÉVOLUTIONNÉ LE SEPTIÈME ART 4/7 -Chaque week-end, gros plan sur un long-mĂ©trage qui a, d’un point de vue formel, bouleversĂ© l’histoire du cinĂ©ma. Cette semaine, le classique de Sergio Leone
 AnnĂ©es 1960, annĂ©es pop
 Le western - considĂ©rĂ© par beaucoup comme le seul art inventĂ© par les AmĂ©ricains avec le jazz - a fait son temps aprĂšs avoir connu son Ăąge d’or durant la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente. Ses tĂ©nors s’appelaient Raoul Walsh, Howard Hawks, Anthony Mann, Henry Hathaway et, le maĂźtre absolu, John Ford. Les stars Ă©taient John Wayne, Robert Mitchum, James Stewart, Richard Widmark, Randolph Scott, Kirk Douglas et mĂȘme le crooner Dean Martin. Autres temps, autres mƓurs, les sixties ont ringardisĂ© ce genre trĂšs formatĂ©. Et c’est un Italien qui a tout rĂ©inventĂ©. Il tournait ses films en Espagne et dirigeait un obscur acteur amĂ©ricain Ă  qui il ne pouvait dire un mot en anglais. Par consĂ©quent, il n’existe pas de versions originales de ces premiers westerns spaghetti», doublĂ©s en post-synchronisation en fonction des pays oĂč ils devaient lire aussiLe compositeur Ennio Morricone, fidĂšle collaborateur de Sergio Leone, est mortSergio Leone s’est fait la main avec deux films fauchĂ©s, Pour une poignĂ©e de dollars inspirĂ© d’un film de Kurosawa et Pour quelques dollars de
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Il Ă©tait une fois dans l'Ouest est un western spaghetti rĂ©alisĂ© en 1968 par Sergio Leone. Le titre original italien est C'era una volta il West . Sergio Leone, qui avec son contenu de la Trilogie du dollar avait donnĂ© au western une nouvelle envergure, a su ajouter avec ce film un nouvel Ă©lĂ©ment, presque philosophique, Ă  ajouter au western. Claudia Cardinale joue le rĂŽle principal, tandis que la musique du film est composĂ©e par Ennio Morricone. Bande annonce du film Il Ă©tait une fois dans l'Ouest Synopsis Un homme mystĂ©rieux arrive en train. Il parle peu, il joue plus de l'harmonica. Il s'est mis d'accord avec Frank sur le trajet. Frank ne le fait pas il fait envoyer trois hommes de main pour un mauvais coup. Le passager abat les trois hommes. Il a dĂ©sormais un cheval Ă  sa disposition. L'Irlandais Peter McBain s'attend Ă  un avenir ensoleillĂ©. Le veuf vit avec sa famille dans la ferme Sweetwater, dont il espĂšre qu'elle vaudra bientĂŽt beaucoup d'argent. La nouvelle ligne de chemin de fer sera inĂ©vitablement posĂ©e sur Sweetwater, car il y a une source d'eau. McBain est Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans, il s'est rĂ©cemment remariĂ©, sa nouvelle femme Jill est attendue et alors qu'il est en train de prĂ©parer le festin, le premier "invitĂ©" arrive c'est Frank, qui avec son revolver, fait tuer l'ensemble de la famille. Henry Fonda dans le rĂŽle de Franck Jill arrive en train et trouve un cocher pour l'amener Ă  la ferme de McBain. Le cocher interrompt le voyage dans une sorte de bar. Jill rencontre le gentleman-bandit du nom de Manuel Gutierrez dit, le Cheyenne, qui vient de s'Ă©chapper de prison, et l'homme Ă  l'harmonica. "L'harmonica", comme l'appelle Cheyenne, fait un commentaire sur la veste en cuir que Cheyenne porte. Il dit avoir vu trois hommes abattus Ă  la gare qui portaient Ă©galement de telles vestes en rĂ©alitĂ©, seuls deux des hommes portaient une telle veste. Cheyenne ne le croit pas, car seuls lui et ses hommes portent de telles vestes. Retrouvez les chapeaux de cowboy des lĂ©gendes de l'Ouest dans notre boutique western. À son arrivĂ©e Ă  la ferme, Jill est confrontĂ©e Ă  l'horrible rĂ©alitĂ©. Les invitĂ©s du mariage, se sont alors transformĂ©s en invitĂ©s de funĂ©railles. L'un d'eux trouve alors un morceau de veste en cuir, preuve que Cheyenne est derriĂšre le meurtre. Jill sait que Cheyenne a un alibi. La ferme lui appartient dĂ©sormais et elle dĂ©cide de continuer Ă  y vivre. Jason Robards le Cheyenne » et Claudia Cardinale Jill McBain La nuit, l'Harmonica se trouve chez Wobbles, le patron de la blanchisserie locale. Wobbles sur la route pour voir l'"Harmonica" et Frank est contrariĂ© parce que le rendez-vous a Ă©chouĂ©. "Harmonica" sait pourquoi Frank n'Ă©tait pas lĂ  il Ă©tait chez McBain. Cette trace de manteau de Cheyennes a Ă©tĂ© falsifiĂ©e. Le lendemain, Cheyenne rend visite Ă  Jill. Il est en colĂšre parce qu'il est prit pour le meurtrier. Il soupçonne que Jill est Ă©galement complice de cette affaire et il part avec l'intention de garder un Ɠil sur l'affaire. Pendant ce temps, Frank s'occupe de son client, le magnat des chemins de fer M. Morton, qui a son bureau dans un train et la ligne de chemin de fer qui s'Ă©tend jusqu'en Californie. Morton trouve que Frank a fait quelque chose de trop poussĂ©. En outre, cela n'a aucun sens, car il y a toujours une veuve dans l'affaire Jill McBain. Frank dit alors que ce problĂšme sera rĂ©solu rapidement. Gabriele Ferzetti Morton Le Cheyenne est parti et un peu plus tard que l'Harmonica, en visite Ă  Jill. Il espĂšre par ailleurs que l'affaire n'apparaĂźtra pas, et il a raison, car il y a soudain deux hommes de Frank. "Harmonica" les tire de leur cheval. Cheyenne voit cela se produire et conclut que de loin, ce musicien excentrique est aussi un excellent tireur. Jill se rend voir Wobbles, apparemment envoyĂ© par l'Harmonica. Elle dit qu'elle a un message pour Frank. Wobbles affirme qu'il ne connaĂźt pas Frank, mais dĂšs que Jill part, il se rend directement au train de M. Morton. L'Harmonica et Cheyenne le suivent. Frank est furieux lorsque Wobbles apparaĂźt, car le risque est grand qu'il soit suivi par quelqu'un. C'est vrai, car Franck dĂ©couvre vite que l'homme Ă  l'harmonica est dans le train. Il attrape alors l'homme Ă  l'harmonica et punit Wobbles de façon dĂ©finitive avec son revolver. Indispensables pour se dĂ©placer avec prestance et Ă©lĂ©gances, les bottes western sont Ă  retrouver sur The Western Shop. C'est la premiĂšre fois dans le film que Frank et l'homme Ă  l'harmonica se rencontrent, mais en rĂ©alitĂ©, ils se sont dĂ©jĂ  rencontrĂ©s auparavant. L'homme Ă  l'harmonica s'en souvient peut-ĂȘtre, mais Frank ne le reconnaĂźt pas. Il demande Ă  l'homme Ă  l'harmonica qui il est, mais ce dernier lui cite les noms des hommes qui ont Ă©tĂ© assassinĂ©s par Frank, et il n'y en a pas peu. Frank apprend de ses hommes que l'attaque sur Jill a Ă©chouĂ© et dĂ©cide d'y aller lui-mĂȘme. Pendant ce temps, Cheyenne est lui aussi prĂ©sent sur le train. Il s'occupe des hommes restants de Frank et libĂšre l'homme Ă  l'harmonica. Jill reçoit une grande quantitĂ© de matĂ©riaux de construction. Jill comprend ce que son mari avait l'intention de faire il voulait construire une gare. Ils se mettent immĂ©diatement au travail. L'homme Ă  l'harmonica a entretemps dĂ©couvert les plans du projet McBain avait prĂ©vu de construire une ville et que le chemin de fer passerait sur son terrain. La relation entre Frank et M. Morton s'est dĂ©tĂ©riorĂ©e. Morton ne veut pas qu'il y ait encore des tueries et dit qu'il vaut mieux acheter le terrain de Jill. Frank prĂ©sente alors le ranch Sweetwater de Jill dans le but de la vendre aux enchĂšres. La vente aux enchĂšres ne se fait cependant pas dans les normes - les acheteurs sont intimidĂ©s par Frank. Puis, tout Ă  coup, l'homme Ă  l'harmonica offre 5000 $ - Cheyenne fixe son rĂ©volver sur le reprĂ©sentant de l'État. Le Cheyenne est alors emmenĂ© en prison, pendant que l'homme Ă  l'harmonica rend la ferme Ă  Jill. Le ranch Sweetwater de Jill McBain Entre-temps, M. Morton souhaite Ă©liminer un certain nombre d'hommes de Frank. Ils se rendent alors dans la ville oĂč la vente aux enchĂšres vient de se terminer. Frank Ă©chappe cependant Ă  l'attaque, car les hommes sont tuĂ©s par l'homme Ă  l'harmonica. Frank est enragĂ© jusqu'au train de M. Morton. Il voit que tous ses hommes restants sont morts, apparemment l'oeuvre de Cheyenne. M. Morton lui-mĂȘme vit encore et est impuissant sur le terrain. Frank ne trouve pas nĂ©cessaire de gaspiller une balle. La construction de la ligne de chemin de fer a avancĂ©e jusqu'Ă  la ferme de Jill. L'homme Ă  l'harmonica y apporte son aide. Cheyenne est maintenant libĂ©rĂ© par ses hommes, mais il est Ă  nouveau seul pour rentrer. Il s'agit alors d'un duel entre Frank et L'homme Ă  l'harmonica. Ce dernier se souvient de la premiĂšre fois qu'il a rencontrĂ© Frank. Il Ă©tait encore un enfant lorsque Frank avait fait assassiner son frĂšre alors que le petit l'homme Ă  l'harmonica devait jouer de l'harmonica. Frank perd le duel et, avant de mourir, l'homme Ă  l'harmonica insĂšre l'instrument dans la bouche de Franck. Frank comprend enfin qui est son adversaire. SĂ©quence de rĂ©solution Ă  la fin du film, un flashback qui explique les motivations de l'homme appelĂ© Harmonica ». Son frĂšre vengĂ©, l'homme Ă  l'harmonica quitte les lieux. Jill avoue qu'elle espĂšre que le mystĂ©rieux hĂ©ros reviendra quand mĂȘme. Cheyenne la prĂ©vient de ne pas trop s'occuper des hommes car lui et l'homme Ă  l'harmonica, "ont quelque chose avec la mort". Cheyenne et l'homme Ă  l'harmonica quittent Sweetwater, mais Cheyenne succombe alors Ă  une blessure par balle, qu'il avait subie lors de la fusillade avec les hommes de Morton et Frank. Acteurs et personnages Acteur Personnage Henry Fonda Frank Claudia Cardinale Jill McBain Charles Bronson L'homme Ă  l'harmonica Jason Robards Le Cheyenne Gabriele Ferzetti Morton patron du chemin de fer Frank Wolff Brett McBain Keenan Wynn Sheriff Paolo Stoppa Sam cocher Marco Zuanelli Wobbles Lionel Stander Barman Jack Elam Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulock Knuckles membre du gang de Frank John Frederick Jim membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain fils de Brett McBain Simonetta Santaniello Maureen McBain fille de Brett McBain Équipez-vous d'une ceinture de cowboy Ă  l'allure des lĂ©gendes de l'Ouest, Ă  partir de notre large sĂ©lection. La musique d'Ennio Morricone La musique d'Ennio Morricone est caractĂ©risĂ©e par l'utilisation de leitmotivs chacun des quatre personnages principaux a son propre instrument et un motif. Pour Charles Bronson l'homme Ă  l'harmonica, l'extraterrestre mystĂ©rieux, il y a l'harmonica qui pĂ©pie et dont le son est rarĂ©fiĂ©. Chez Claudia Cardinale Jill, qui part dans le Far West pour commencer une nouvelle vie, une soprano lyrique sonne accompagnĂ©e d'un chƓur. Alors que Jason Robards le Cheyenne, le corsaire bienveillant, entre en scĂšne, un piano honky tonk au son enjouĂ© et, en prĂ©lude Ă  un danger imminent, une guitare Ă©lectrique sonne lorsque Henry Fonda Frank, l'impitoyable tueur, apparaĂźt sur les lieux. La musique a Ă©tĂ© Ă©crite avant le tournage du film. Pendant le tournage, Leone a fait tourner la musique afin de savoir ce qu'il devait faire pour suivre le rythme. Une Ɠuvre incontournable de Sergio Leone Les effets habituels de Leone sont tous exposĂ©s dans le film, mĂȘme s'ils sont plus prononcĂ©s qu'auparavant les gros plans sont plus proches, les silences plus longs, les compositions - avec des personnages au premier plan, Ă  l'arriĂšre-plan et parfois au milieu - sont plus frappantes. La partition, toujours de Morricone, est moins vertigineuse que dans Le Bon, la Brute et le Truand par exemple il n'y a pas de gĂ©missements ni de craquements de fouets, mais plus variĂ©e et plus Ă©vocatrice, du leitmotiv tendre et nostalgique de Cardinale Ă  la guitare Ă©lectrique qui accompagne la rĂ©vĂ©lation de l'identitĂ© de Bronson. Mais la raison fondamentale pour laquelle Il Ă©tait une fois dans l'Ouest rĂ©ussit aussi bien comme film que comme traitĂ© est l'affection non dissimulĂ©e de Leone pour son sujet. Le travail du rĂ©alisateur a toujours maintenu dans un Ă©quilibre brillant et prĂ©caire les tendances opposĂ©es Ă  dĂ©boulonner le western et Ă  le romancer, Ă  simultanĂ©ment dĂ©mythifier et re-mythifier. Monument Valley oĂč a Ă©tĂ© tournĂ© un extrait du film. Par Thom Quine [CC BY Ses hĂ©ros ne sont peut-ĂȘtre pas de vrais hĂ©ros, mais ils triomphent toujours des vrais mĂ©chants. Le Bon est toujours un peu mieux que le MĂ©chant ou le Truand. Cette combinaison de cynisme et de sincĂ©ritĂ© est particuliĂšrement prononcĂ©e dans Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, oĂč Leone pleure la mort du western alors mĂȘme qu'il tente lui-mĂȘme de le tuer. Cette dichotomie n'est nulle part plus Ă©vidente que dans sa dĂ©cision de dĂ©placer briĂšvement la production du film aux États-Unis, afin de pouvoir tourner quelques courtes scĂšnes Ă  Monument Valley, devant les buttes de grĂšs que John Ford a rendues cĂ©lĂšbres. Le reste du film, comme ses prĂ©cĂ©dents, a Ă©tĂ© tournĂ© en Espagne et en Italie. Mais comme toujours dans les films de Leone, c'est ce dernier sentiment qui prĂ©vaut en fin de compte. MalgrĂ© son maniĂ©risme et son intelligence, Il Ă©tait une fois dans l'Ouest est avant tout une oeuvre d'amour. Faites comme l'Harmonica, ne ratez ni votre train, ni votre cible, avec les montres Ă  gousset Ă  retrouver sur notre site. Ces articles sont Ă©galement susceptibles de vous intĂ©resser La Trilogie du dollar - Trilogie de l’homme sans nom Les 7 meilleurs westerns de Sergio Leone Le Bon, la Brute et le Truand
Trouvezvous de meilleur il etait une fois dessin animĂ© 2022?Il est temps de passer aux choses sĂ©rieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilĂ© plus des 16783 critiques des experts dans cette domaine. AprĂšs avoir cĂ©lĂ©brĂ© un autre Sergio en juillet dernier Sergio Corbucci, auteur de nombreux westerns spaghettis, la CinĂ©mathĂšque française prĂ©sente une vaste rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  Sergio Leone Il Ă©tait une fois Sergio Leone » jusqu'au 27 janvier 2019. Le rĂ©alisateur italien n'a pourtant tournĂ© que sept films en vingt-huit ans huit si l'on compte le pĂ©plum Les Derniers Jours de PompĂ©i, corĂ©alisĂ© avec Mario Bonnard en 1959. À cette occasion, on pourra redĂ©couvrir tous ses longs-mĂ©trages, mais aussi ceux qu'il a produits. Les festivitĂ©s commencent ce mercredi avec la projection Ă  20 heures de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest dans la grande salle Henri-Langlois. Ce chef-d'Ɠuvre ressort Ă©galement en salle dans une version numĂ©rique restaurĂ©e, supervisĂ©e par Martin Scorsese. Enfin, il sera projetĂ© Ă  quatre reprises au Festival LumiĂšre de Lyon qui s'ouvre samedi 13 octobre. Histoire de fĂȘter comme il se doit le cinquantiĂšme anniversaire de C'era una volta il West sorti tout d'abord en Italie, en dĂ©cembre 1968 et de saluer la mĂ©moire du cinĂ©aste, fauchĂ© par une crise cardiaque au printemps 1989, alors qu'il avait Ă  peine 60 ans. Il faut revenir sur la genĂšse et la conception de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, qui marque une nouvelle Ă©tape dans la carriĂšre de Leone. En effet, le rĂ©alisateur a rĂ©volutionnĂ© un genre en transformant les rĂšgles et en dĂ©tournant les codes du western traditionnel avec sa trilogie du dollar », qui comprend Pour une poignĂ©e de dollars 1964, Et pour quelques dollars de plus 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand 1966. Il a fait aussi de Clint Eastwood une star mondiale en le rĂ©vĂ©lant dans le rĂŽle de l'Homme sans nom, le pistolero nonchalant et taciturne. Leone arrive donc Ă  la fin d'un cycle. Et se refuse Ă  signer un autre western, considĂ©rant qu'il a fait le tour de la question en trois ans. La Paramount, qui va coproduire Ă  grands frais son prochain film, lui laisse carte blanche. Mais elle tient absolument Ă  ce qu'il tourne un ultime western – condition sine qua non pour que le studio amĂ©ricain finance son projet. C'est donc Ă  contrecƓur que le barbu reprend une derniĂšre fois la route de l'Ouest. À l'Ouest, enfin du nouveau Pour se renouveler, il dĂ©cide de s'entourer de deux jeunes cinĂ©philes passionnĂ©s il demande Ă  Dario Argento, qui Ă©tait alors critique de cinĂ©ma au quotidien Paese Sera, et Ă  Bernardo Bertolucci, que Sergio a rencontrĂ© par hasard Ă  la toute premiĂšre projection de Le Bon, la Brute et le Truand, au Supercinema de Rome, le 23 dĂ©cembre 1966, de participer Ă  l'Ă©laboration du scĂ©nario. Au printemps 1967, le trio se lance dans l'Ă©criture d'un premier traitement. Pour Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Bertolucci suggĂšre Ă  Leone de relever un nouveau dĂ©fi en crĂ©ant pour la premiĂšre fois dans son Ɠuvre un vrai personnage fĂ©minin. Ce sera Jill Claudia Cardinale, la putain au grand cƓur qui arrive de la Nouvelle-OrlĂ©ans en croyant refaire sa vie. Elle tiendra un rĂŽle dĂ©terminant dans le film et sera au centre de l'histoire. Leone souhaite aussi rendre hommage Ă  tous les westerns amĂ©ricains qu'il vĂ©nĂšre. Tout en remettant en question l'histoire de l'Ouest fondĂ©e sur des mythes mensongers et un rĂ©visionnisme alimentĂ© par le cinĂ©ma. En effet, son approche se veut plus rĂ©aliste et fidĂšle Ă  la rĂ©alitĂ© historique. AprĂšs avoir dĂ©frichĂ© le scĂ©nario et trouvĂ© la trame, l'Ă©quipe accouche d'une intrigue qui sera retravaillĂ©e et mise en forme par Sergio Donati. Henry Fonda, le tueur sadique aux yeux bleus Muni d'un budget de 3 millions de dollars, Leone entreprend le casting de sa fresque grandiose. Il souhaite au dĂ©part Clint Eastwood dans le rĂŽle principal. Mais ce dernier est dĂ©jĂ  reparti aux États-Unis et refuse de tourner un quatriĂšme western avec lui. Charles Bronson le remplace donc dans la peau de l'Homme Ă  l'harmonica, un personnage solitaire, Ă©nigmatique et silencieux, animĂ© par un dĂ©sir de vengeance. Aux cĂŽtĂ©s du mĂ©tis, le grand acteur de théùtre Jason Robards joue le bandit Cheyenne. Mais c'est Henry Fonda qui va crĂ©er la plus grande surprise de la distribution dans un rĂŽle Ă  contre-emploi celui du vilain Frank, un tueur glacial au visage impassible qui abat froidement un enfant dĂšs sa premiĂšre apparition Ă  l'Ă©cran ! Pour interprĂ©ter un tel mĂ©chant, il me fallait quelqu'un qui avait toujours personnifiĂ© la bontĂ© et l'innocence », a dĂ©clarĂ© Leone Ă  propos de l'acteur, qui avait incarnĂ© toute sa vie des dĂ©fenseurs de la veuve et de l'orphelin. Mais, cette fois, le pur hĂ©ros fordien reprĂ©sente le mal absolu. Avec son regard bleu perçant et cruel, Fonda est terrifiant dans le rĂŽle de ce tueur Ă  gages qui porte un long manteau de cuir fauve. Un cache-poussiĂšre qui lui confĂšre une allure menaçante. Le tournage commence en avril 1968 aux studios de CinecittĂ , Ă  l'extĂ©rieur de Rome, puis dans la province d'AlmerĂ­a, en Espagne. Les prises de vue se poursuivent sur le site historique de Monument Valley, en Arizona, sur les lieux mĂȘmes oĂč l'idole de Leone, John Ford, a tournĂ© des classiques comme La ChevauchĂ©e fantastique 1939 et La PrisonniĂšre du dĂ©sert. Ce qui fait de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest le premier western europĂ©en filmĂ© hors d'Italie ou d'Espagne. Sur le plateau, le rĂ©alisateur diffusait la partition lyrique de son fidĂšle compositeur Ennio Morricone, qui avait Ă©crit Ă  l'avance la musique du film ! Les comĂ©diens se dĂ©plaçaient du coup au rythme de cette magnifique BO, qui rĂ©sonnait comme un Ă©cho lointain au milieu des canyons. Le clap de fin fut donnĂ© en juillet 1968. Un grand opĂ©ra baroque et funĂšbre Il Ă©tait une fois
 eut beaucoup de succĂšs en Europe et au Japon, mais fut un dĂ©sastre aux États-Unis. Le public trouva le film trop lent. Et sans humour. Le scĂ©nario ne comprend en effet que seize pages de dialogues sur les deux heures quarante-cinq que dure le film ! Raccourci de vingt-deux minutes pour le marchĂ© amĂ©ricain, il sortira en version longue dans le reste du monde. Et notamment en France, le 27 aoĂ»t 1969. Avec prĂšs de 15 millions d'entrĂ©es en salle, il reste aujourd'hui le septiĂšme plus grand succĂšs de l'histoire du box-office français, derriĂšre Autant en emporte le vent. Mais devant Avatar ! Dans cet opĂ©ra de la violence oĂč le temps s'Ă©tire Ă  l'infini, Leone montre la naissance d'une nation et la mort annoncĂ©e du vieil Ouest, dont le film dĂ©crit la lente agonie et la mutation vers le XXe siĂšcle. Avec l'appropriation des terres que traverse la construction du premier chemin de fer transcontinental, il met en lumiĂšre l'aviditĂ© du capitalisme amĂ©ricain, qui emploie des mĂ©thodes criminelles pour favoriser ses intĂ©rĂȘts les hommes de main d'une compagnie ferroviaire sont chargĂ©s de se dĂ©barrasser des colons rĂ©calcitrants, qui gĂȘnent la progression des travaux. Le cheval de fer, qui relie la cĂŽte atlantique Ă  la cĂŽte pacifique, reprĂ©sente ici la nouvelle Ăšre du boom Ă©conomique et la fin de la frontiĂšre. Avec ce chant funĂšbre, Sergio donne les derniers sacrements au western et signe un ballet de morts, une grande symphonie visuelle, un requiem. Ce grand styliste se fend aussi de l'une des plus belles sĂ©quences d'ouverture de l'histoire du cinĂ©ma le premier quart d'heure muet du film oĂč trois tueurs attendent l'arrivĂ©e d'un train sur un quai de gare dĂ©sert. Avec, en fond sonore, le cliquetis du tĂ©lĂ©graphe. La roue d'une Ă©olienne qui grince. Des gouttes d'eau qui tombent sur le rebord d'un chapeau. Le bourdonnement exaspĂ©rant d'une mouche qui voltige autour d'un cowboy. Et les vibrations d'un harmonica, qui flanquent la chair de poule ! Avec ce film contemplatif, Ă  la maniĂšre du cinĂ©ma japonais, le cinĂ©aste a surtout entamĂ© le premier volet d'une nouvelle trilogie lĂ©onienne, qui se poursuivra avec Il Ă©tait une fois la rĂ©volution, en 1971, et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, en 1984. Cinq ans aprĂšs Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Sergio fera de nouveau appel Ă  Henry Fonda pour l'une de ses productions, Mon nom est personne 1973, un western loufoque avec Terence Hill. Et, trois ans aprĂšs sa mort, Clint Eastwood va dĂ©dier Impitoyable 1992 Ă  la mĂ©moire de son mentor et ami. Aujourd'hui, le plus grand fan du rĂ©alisateur transalpin, Quentin Tarantino, lui rend directement hommage en intitulant son prochain film
 Il Ă©tait une fois Ă  Hollywood. À lire Sergio Leone – Quelque chose Ă  voir avec la mort de Christopher Frayling Institut LumiĂšre-Actes Sud. MxCObUw.
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